Son retour

168 12 0
                                    

Aynine était entrain de crier
de joie.
Je l'entendais descendre les escaliers à toute vitesse et j'entendais aussi les râlements de Nassima qui se lamentait d'avoir perdu des heures de sommeil,
à cause de tout se vacarme.

Après quelques minutes,
je sortît de mon lit, pour aller voir qui perturbait l'équilibre de la maison, c'était forcément un nouvel arrivant.

Son teint était à nouveau matte,
j'en déduis qu'il revenait d'un pays du maghreb, méditerranéen ou des tropiques.

Il était vraiment l'une des personnes qui pouvait me redonner le sourire.

- Vis-tu désormais dan un pays où les journées sont ensoleillées ?

Foued :
Il est vrai qu'avant de venir j'ai fais une escale en Andalousie, mais je n'y vis pas, je vis désormais à Paris, j'ai fais la connaissance d'une femme franco-algerienne, c'est une kabyle.

- Félicitation, à quand le hlel ?

Foued :
Dans quelques mois, insh'Allah !

- Quel est son prénom ?

Foued :
Elle se nomme, Alia, elle fait mon bonheur !

Il était amoureux, ses yeux brillaient, il avait tellement de chance.

Il posa une main sur mon épaule.

Foued : Je sais, qu'Hussman, aussi, fesait ton bonheur.

- Je suis dans l'incompréhension, je ne comprends rien à ma vie.
Foued, ma vie n'a plus aucun sens.

Foued :
Arrêtes, Azmïnah.. Si Allah te laisses vivre, c'est que forcément,
ta vie ne s'achève pas, elle continue, elle a donc un sens.

- Je suis loin de mes fils, j'ai l'impression d'être une étrangère pour eux... Les choses ont tellement changées, même Ashemou à eût deux filles, dont une Sanaeh est amoureuse de Ziyad.
Et, il n'y a pas une seule nuit, où je n'espère pas me réveiller dans les bras d'Hussman.
J'aurai aimé qu'Aynine puisse voir ses grands frères, qu'elle puisse voir d'où elle vient, j'aurais aimé l'emmener en Arabie Saoudite.

Foued :
Cèsse de te lamenter et pense aux bonnes choses.
Par contre, s'en est terminé avec tes aventures, regardes dans quel état tu es rentrée.. tu es fatiguée cela peut se voir sur ton visage, de plus tu es courbaturée de partout.

- Heureusement, que Nassïma est présente.

Foued :
N'oublies pas qu'elle a 50 ans,
Allah refuses de lui reprendre sa beauté, mais il ne lui a pas non plus donné le pouvoir d'être éternelle.

Il avait raison,
comme toujours.

[...]

Exceptée Nassïma qui préférait rester à la maison, on avait tous prît la route en direction de Chessington world of adventures, un parc d'attraction pas très loin de Londres.

Aynine était surexcitée,
cela fesait plus d'une semaine, qu'elle m'harcelait pour que l'on y aille, alors le séjour de Foued chez nous, était tombé à pique.

Il y avait plein de monde,
ce qui m'inquiètait un peu,
même si Foued me rassurait du regard.

Après trois manège à sensations fortes, je me sentis mal, alors je laissa Foued et Aynine, continués la route sans moi.

Je m'étais achetée une gauffre,
puis m'étais assise sur un banc.

Au bout de quelques minutes,
ma tête cognais et j'avais l'impression d'halluciner.

AZMÏNAH Où les histoires vivent. Découvrez maintenant