De retour au Hedjaz,
la situation ne s'était absolument pas arranger,
mais je ne me voyais pas retourner a Jodhpur, entous cas pas tant que la guerre persisterait.
Oui je parle bien d'une guerre,
nous avions du descendre vers le Sud pour être sûre d'être en sécurité, j'avais honte de fuire mon propre pays.Il n'y avait pas un jour,
où je ne tombais pas sur des hommes, des femmes ou des enfants affamés.
On laissait pourrir les plantes,
et le bétail n'était plus dirigé,
il hérait dans les villages,
des villages parfois vide,
et les gens ne sortaient plus.Le combat était sans fin,
une nuit Hussman me disait qu'il avait repoussé une bonne partie des ennemis puis une autre il me disait que de nouvelles troupes ennemis étaient entrées dans la bataille.Nous étions constament en danger, j'avais même reçu une lettre de Mère qui me traitait de femme immorale, elle me priait de rentré à Jodhpur et d'éloigner les enfants, mais je ne pouvais pas les laisser à Jodhpur c'était tellement loin et je ne voulais pas quitter le Hedjaz et encore moins sans Hussman.
Hussman et les enfants,
étaient devenus mes seules raisons de vivre,
j'avais perdu Père, tandis que Mère était bien loin et Asmar..
je ne savais pas si j'aurai l'occasion de le revoir un jour.L'impuissance,
la pire des sensations,
alors j'avais beau me trouver milles et une excuses, mais au fil des jours elles devenaient de moins en moins convaincantes.[...]
Hussman :
Ne baisses pas les bras, Azmïnah.- Je ne suis pas satisfaite.
Hussman :
Je te comprends mais,
on trouvera une solution, rien n'est impossible, ne jamais dire jamais.- J'ai pris une décision, Hussman.
Il tourna sa tête de gauche
à droite, en signe de négation.- Hussman, je vais partir.
Hussman :
Tu es complètement folle, et tu as pensé à Elïjah et Ziyad ?- Ils resteront avec toi,
vos mieux avoir un seul parent, qu'être orphelins.Hussman :
Tu ne réalises pas les enjeux,
de ce que tu t'apprête à faire.- Hussman, je vais me rendre malade, si je ne fais pas ça.
Hussman :
Ah d'accord, tu veux risqué ta vie,
tout foirer pour ça !- Ça, comme tu dis, c'est la ville qui m'a vu grandir, la terre de mes ancêtres.
Hussman :
Ton Père n'aurait pas aimer,
que tu fasse cela !- Mon Père, n'aurait pas aimé ce faire égorgé comme un mouton,
par des personnes qui fesaient soit disant partie de sa famille.
Il n'aurait pas aimé avoir comme dernière vue avant de mourir,
le peuple qui l'acclamait et qu'il nourrissait dans le passé, lui lancer des ordures au visage et proclamer haut et fort, son châtiment !Hussman :
Tu parles sous la colère, Azmïnah..Il me regardait, un regard valsant entre l'étonnement et la tristesse.

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AZMÏNAH
AdventureTout allait pour le mieux dans sa vie, puis en quelques heures, tout à basculer. Entre règne , trahison et amour, comment la belle Azmïnah va-t'elle s'en sortir ?