Descendance

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Elïjah Ibrahim Afdal Soueïda,
et Ziyad Aymen Afdal Soueïda,

mes deux fils, mes plus grandes richesses, grâce à Dieu.

Je n'ai jamais autant pleuré de joie de toute ma vie, et ce jour
est le plus beaux.
Personne n'y croyait, tous avaient du mal à réaliser, j'étais passée de l'épouse inféconde à la meilleure épouse de tout les temps.
J'avais donné non pas un,
mes deux héritiers à Hussman.

Chaques jours,
une foule de personne,
provenant des quatres coins de l'Inde, du Hedjaz et du Maghreb,
venaient au Palais,
pour les voir.

Tout le monde,
sauf Oncle Ahmed et sa famille,
et pourtant je gardais espoir,
je pensais à quelques moments aperçevoir Ahlem,
mais ce n'était qu'une illusion,
comment osait- elle ?

Moi, qui voulais me rendre à Yatrib, ce fut impossible,
le pays n'était plus ce qu'il était auparavant,
c'était la discorde,
bien qu'elle était une ville sainte,
les gens avaient même peur,
d'y venir en pèlerinage.

Une rumeur courait,
qu'Ahmed Ibn talib, avait bien repris le pouvoir,
et qu'il crachait et médisait sur mon Père bien que mort, et sur le reste de sa famille, ma mère, Asmar et moi, en nous traitant,
d'avares, de partisants du Diable,
de mécrants,
il avait même proclamé, haut et fort, que si nous ou ceux qui nous soutiennent mettions nécessaire qu'un pied dans Yatrib,
il nous éxècuterait.

Hussman voulait directement entré en attaque, mais je lui en dissuada,
c'était le point faible d'Oncle Ahmed, contraiment à mon Père,
il était impusilf, impatient,
il agissait comme une brute,
il fallait que nous fassions totalement l'inverse.

Ahlem,
avait même quitte l'Egypte pour emménager à Yatrib,
je le pris comme une double trahison.

J'étais à Jodhpur,
bien trop occupée dans l'éducation de mes deux fils,
pour jouer les stratèges,
personne ne me comprenait,
mais comme le disait mon père :

" Notre descendance c'est notre avenir. "

Et ça,
je l'avais compris.

Je communiquais très souvent à l'aide de lettre, avec
La Reine Nassïma, qui me donnait de bons conseilles.

[...]

Malgrès que cela fesait plusieures mois, que nous cohabitations à nouveau ensemble,
je fesais le maximum pour l'éviter.

Je savais par exmple qu'il entrait le dernier dans la chambre,
alors je venais une heure avant,
pour m'y endormir,
ducoup, je ne le voyais pas excepté quelques minutes au réveil.

Vous ne devez sans doute pas me comprendre,
mais je suis très rancunière,
la pèriode où je me pensais inféconde enchaînée de la naissance de leur petite fille,
fut vraiment difficile pour moi,
un fossé est apparût entre lui
et moi, de plus je me doute bien que durant mon absence,
les liens entre Sûria et lui,
se sont renforcés.

Lui même ne savait pas vraiment comme s'y prendre, même lorsqu'il passait du temps avec
les petits, j'étais à l'autre bout du Palais, on ne mangeait même plus ensemble.

Je me demandais si l'amour que nous ressentions l'un pour l'autre et était semblable à celui d'avant ?

Sûria,
me lançait des piques quotidiennement, mais j'avais beaucoup mieux à faire,
j'étais bien trop occupée à éduquer mes enfants et concentrée sur les nouvelles
de Yatrib.

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