Les amants

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Tout se passait bien,
Rachid avait reçu un courrier qui confirmait qu'Hussman avait envoyé ses troupes à Yatrib.
Ne vous inquiétez pas, j'avais ma stratégie, la situation allait nous avantager.
Et puis j'étais au Maroc,
il est vrai que ce pays contenait plusieurs souvenirs, ceux
d'Asmar et moi.

Je ressentais aussi tout de même un manque, celui d'Hussman :

En lui écrivant une lettre j'avais tenté de rester entre guillemets
" professionelle ", j'avais montré auncunes ondes d'affections,
mais la vérité c'est que j'étais toujours folle amoureuse de lui,
et que je voulais qu'il soit
à mes côtés.

Effectivemement,
quelques semaines plus tard,
il c'est avéré que j'étais belle
et bien enceinte,
mon ventre pouvait se voir,
il était énorme et cela m'inquiétait tout de même, une sorte de médecin du Palais, avait estimé que j'étais à vingt semaines,
ce qui était équivaut à cinq mois.

Je me doutais bien,
qu'Hussman avait été rapidement mît au courant, qu'il avait même déja quitté Jodhpur pour me rejoindre, je le connaissais
par coeur.

Grâce au système du pigeon voyageur, j'avais reçu une lettre
de lui,
que je me refusa d'ouvrir,
je savais très bien que cette lettre,
fesait écho à nos sentiments.

[...]

C'était au milieu d'une nuit,
il fesait affreusement chaud,
et les moustiques m'avait réveillé,
j'entendais leurs bourdonnement dans mes oreilles,
c'était insuportable.

Malgrès mon ventre plus gros que la norme, j'avais tout de même réussi à me lever, il faut dire que contrairement à ce que l'on pouvait pensé, je ne me sentais pas lourde, au contraire je ne m'étais jamais aussi bien sentie,
que durant cette grossesse.

Je m'étais levée,
pour réajuster correctement
la moustiquaire de mon lit.

Je m'aprêtais à me recoucher,
lorsque tout mon attention fût captée par des bruits en provenance de la chambre voisine,
qui appartenait à Mère.

Instinctivement,
je m'étais approchée
de la chambre, je sais, ce n'était peut-être pas forcément correcte mais j'avais écouté à la porte.

Je mordais mes lèvres,
et étais restée pieds nus pour
ne pas qu'ils entendent mes pas.

Comment ne pas reconnaître
leurs voix ?

C'étaient celles de Mère
et de Rachid,
ils avaient l'air de passer du bon temps si je me fiais à mon intuition.

Je l'ai aimais tout le deux,
et pourtant cette découverte ne me plus absolument pas,
au contraire elle me rendait folle de rage.

Je savais qu'auparavant tout deux étaient proches,
mais c'était comme un ami
de la famille,
Père l'adorait, et je voyais leur relation comme celle
d'un frère et d'une soeur.

Je ne pouvais pas me contenir,
demain matin,
j'allais les prendre à part,
et je viderais mon sac,
sans doute étaient-ce
mes hormones qui m'empêchait de me contenir.

[...]

C'était en matinée,
pile à l'heure du petit déjeuner,
c'était l'un des seuls moments de la journée où nous étions
tout les trois.

Au lieu d'entrer la première pour les rejoindre, je fis entrée Khalil,
je l'avais ordonné de les attaquer,
je sais c'est mesquin, mais les entendre crier me fesait plaisir.

Puis au bout de quelques minutes de tortures, je fis mon apparition.

Mère :
Oh merci,
Azmïnah d'avoir fait sortir ton tigre, il est vraiment effrayant !

Elle s'apprêtait à me prendre
dans mes bras, mais je me décalla légèrement sur le côté, pour l'esquiver.

- Enlassez-vois plutôt.

Tout de deux me regardèrent,
un regard d'incompréhension.

- Je vois que la mort, de mon Père, arrange beaucoup de personne.

Je laissa un court silence.

- Même, les membres de sa propre famille, ses proches les plus intimes, ceux qui contaient à ses yeux.

Ils s'apprêtaient à répliquer.

-  Je vous interdis de me mentir,
comment osez-vous, lui faire cela ?

Rachid :
Azmïnah..

- Depuis quand, votre trahison dure ?!

Mère :
Ma fille, c'est compliqué..

- Depuis quand ?
vous ai-je demandé !

Ils n'avaient même plus besoin
d'en dire plus,
je compris très rapidement en
les observant, que leur relation,
ne datait pas d'hier.

Mère tentait de me prendre dans ses bras, tandis que Rachid,
criait mon nom.

[...]

J'étais partie, en direction
d'Al Hoceïma une ville marocaine,
elle était spéciale à cause de sa belle plage,
une plage que je fréquentais très souvent lorsque je venais dans ce pays, on y jouait et regardait
le paysage avec Asmar,
on pouvait y rester des heures
et des heures,
sans jamais se lasser.

On avait une sorte d'immense villa de la taille d'un petit palais,
elle était à proximité de la mer,
et puis elle me tenait à coeur,
elle fesait partie de mes souvenirs,
des souvenirs de famille,
de mon enfance.

AZMÏNAH Où les histoires vivent. Découvrez maintenant