Il fut un temps

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C'était notre dix-huitième anniversaires de mariage, vous rendez-vous compte ?

Certe je me suis mariée à l'âge de seize ans, mais, les faits sont là,
cela fait dix huit ans je suis mariée à Hussman, que le temps passe si vite..

Mes yeux étaient rouges et humides, toute la nuit, j'avais versé des larmes, en silence, en plongeant ma tête dans mon oreiller, pour ne pas que la petite entend mes sanglots de sa chambre, qui était toute proche de la mienne.

Je sais que je suis très mal placé pour lui faire se reproche, mais le fait est que j'éprouvais toujours cette jalousie envers Sûria, cette femme qui l'aimait et qui malgrès le temps ne l'avait jamais lâché,
ni même trompé.
Je l'enviais, elle, elle avait eût la chance de passer ses nombreuses nuits dans sa couche, de déposer sa tête sur son torse, et de voyager à ses côtés.
Je me demandais le nombre de parures qu'elle avait pu recevoir de sa part, ou bien même tout les baisers qu'elle avait pu déposer sur ses fines lèvres qui auparavant, m'appartenaient.

Même lorsque je les revu, elle était à ses côtés, comme toujours,
j'ai même pensé qu'il lui éprouvait un amour bien plus fort qu'à mon égard.

Elle aurait sans doute la chance,
que je n'aurais sans doute jamais,
mourir à ses côtés.

Je sais quand me fesant ressentir cela, Allah me punissait, de l'un de mes plus gros pécher, celui d'avoir été infidèle, et d'avoir procréer une seconde fois, grâce à celle-ci.

Je n'ai même pas eu le courage,
de divorcer, ni même de prendre le complice de mon pécher comme époux.

Non, je n'ai qu'un seul époux, Hussman Afdal Soueïda et si ce n'est pas lui, et bien ce ne serait personne d'autre.

Mon corps tout entier désirait le siens, mais on n'a pas toujours ce que l'on désir.

J'étais maladroite,
je fesais tout de travers,
j'avais oublié de réveiller la petite,
je suis allée la déposer donc en retard et en pyjama, j'ai même oublié mon sac à main où se trouvait mon badge de travail.

Finalement,
je ne suis pas allée au travail,
je m'étais arrêtée au supermarché le plus proche pour prendre un gros peau de glace, puis de retour à la maison, je m'étais engouffrée, en vidant se pot de glace, et j'avais bu par la suite un bon thé chaud à la mente, et avais trouvé le sommeil.

[...]

Quelques jours plus tard,
un mauvais pressentiment me rongeait, je ne pensais plus qu'à une seule chose, mes fils.

Si je ne pleurais pas pour Hussman c'était pour mes fils,
Aynine le ressentait, la pauvre,
je voyais qu'elle se sentait impuissante, alors elle brossait mes cheveux, où mettait la table,
elle était si mignonne, c'était ma fierté.

Un soir,
on sonna à la porte, en plein dîner.

Aynine afficha un grand sourire,
elle descendît de sa chaise, et se précipita vers la porte d'entrée pour ouvrir,
elle ne prît même pas le temps de vérifier, qui était la personne qui venait sonner chez nous à vingt heure.

J'étais concentrée sur le journal télévisé, Aynine, revenue s'assoir sur sa chaise, avec une assiette et des couverts, pour notre invité.

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