Mère et Fille

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Les choses avaient prît
une tournure différente,
j'étais constament en panique,
j'espérais qu'Hussman,
ait reçu ma lettre,
pour qu'il ait pu soutenir ma famille.

J'avais repris la route pour
El Jadida,
je voulais absolument revoir
ma mère, auprès d'elle tout changerait.

Rachid était du voyage.

Il n'y avait aucunes femmes,
avec qui je pouvais parler de cette sensation étrange qui était devenue quotidienne,
l'humidité sur mon ventre,
cette huile invisible.

[...]

El Jadida

Elle était là, juste devant moi,j'étais tellement émue,que j'eus des difficultés à la rejoindre

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Elle était là, juste devant moi,
j'étais tellement émue,
que j'eus des difficultés à la rejoindre.
Ses yeux étaient toujours aussi troublant, elle sentait le savon noir,
et à ma vue, elle était radieuse.

Je m'en contrefichais de l'âge
que j'avais ou du comportement que je devais avoir.
C'était ma mère, et j'étais sa fille,
c'est à cet instant que je réalisa que le temps était passé,
que longtemps nous avions
été séparer.

Nous, nous sommes dirigées
dans une vaste pièce du Palais,
elle fesait partie de ses appartements.

Je la voyais se retenir de mettre ses doigts dans mes cheveux
et de me les caresser.

Mère :
Azmïnah ma fille, que tu es belle !

- Merci, Yemma, même si tu ne devrais pas être autant surprise, comme tu le dis, je suis ta fille, n'est-il pas normal qu'une fille prenne de sa mère ?

On se mit à rire,
ses phrases qu'auparavant, nous, nous disions quotidiennement,
comme si à force, nous les avions appris par coeur.

Cela me fesait énormement plaisir, d'entendre la voix
et les paroles de Mère.

Il fût un moment,
après que j'eus fini mon récit sur mon mariage, mes voyages
et que l'on se remémorait Père,
il y eut un léger froid,
lorsque simultanément nous avions posé la même question :

Qu'était devenue, Asmar ?

On s'était éffondrée
l'une sur l'autre, le désespoir avait pris le dessus.

Puis je décida de lui faire part,
de ma sensation étrange
sur le ventre.

Elle posa ses mains sur mon ventre.

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