Nouvelles de guerres

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Hussman,
était parti au combat,
j'aurais bien voulu le suivre,
mais nous ne nous voyions pas aller en guerre en laissant les enfants, tout pouvait arriver,
alors il a fallut que l'un de nous deux reste auprés d'eux.

Les enfants me posaient des questions, les raisons du départ de leur père ne leurs étaient
pas encore claires.
On leur lisait aussi les anciens textes, les histoires de leur arrière, arrière grand père Al Quassim ibn Talib, alors ils avaient un petit aperçu des Razzias et de la guerre.

Leurs questions tournaient le plus souvent autour de la mort,
j'essayais de trouver les bons mots pour les rassurer mais la verité était que même moi, je ne l'étais pas, et au fil des jours,
j'en devenue sérieusement inquiète.

Ce n'était pas qu'un simple voyage,
c'était l'un de nos dernier espoir,
pour récuperer Yatrib et plus particulèrement Agrabah.

Hussman n'allait pas en excurssion mais en guerre,
et même si il échappait à la mort,
il était possible, qu'il revienne gravement blesser ou avec des membres en moins.
Et puis,
j'étais sûre et certaine qu'Asmar allait combattre,
je ne supporterais pas d'apprendre sa mort, six années que nous étions séparés,
alors je ne voudrais pas que nos retrouvailles se fassent lors
de son enterrement.

[...]

Je regardais le paysage,
c'était le même que d'habitude mais je ne pouvais m'en lasser,
d'autant plus que la nuit,
il y avait les étoiles, ce qui le rendait beaucoup plus fascinant.

Les enfants dormaient tout près de Khalil dans la chambre,
ils avaient leur chambre,
mais avec les temps qui courent,
il valait mieux qu'ils dorment
près de moi.

Au départ,
j'ai cru halluciné, mais c'était bien lui, j'étais sûre que nos chemins allaient se recroiser un jour,
et ce jour était arrivé :

C'était Foued,
le bédoin que j'ai rencontré il y a cinq ans, lorsque je venais de me marié, après un désaccord avec Hussman,
j'avais fugé et il m'avait aidé
à rentrer.

Il me fesait,
signe de le rejoindre,
mais je tentais de lui faire comprendre que je ne pouvais pas sortir du Palais.
Après de longues minutes,
il comprît enfin le message,
lorsque ce que je l'avais vu remonter sur sa monture
et repartir,
je vous avoue que j'étais bien déçue.

Mais,
lorsque je m'apprêtais à rejoindre mon lit, j'entendis des bêlements de brebis, j'ai cru à nouveau halluciner, mais il y avait bien un troupeau de brebis que fonçaient tout droit sur le Palais.

Les gardes étaient surexcités,
et surtout très nerveux,
il tentait de canaliser le troupeau,
c'était à mourir de rire.

J'étais tellement dans mon euphorie, que je pris du temps à me rendre compte que Foued,
grimpait et tentait de rejoindre mon balcon.

Il fallait faire très vite avant
que les gardes ne le remarques,
alors je l'aida à rejoindre le balcon, et le fis imédiatement rentrer dans ma chambre.

Il avait tellement changé
et surtout tellement grandît,
de plus son âge était le même que celui d'Asmar, puisque j'avais vingt ans, tout deux devaient en avoir dix huit.

Asmar lui aussi devait avoir fachement changé,
je me demandais si j'allais réussir à le reconnaître.

Je ne m'étais même pas rendue compte que je touchais le visage et les cheveux, Foued, et que mes yeux étaient fermés, et pourtant
il ne bougeait ou ne parlait pas.

- Je suis désolée,
je ne m'en étais pas vraiment rendue compte..

Foued :
Ne le soiyez pas, c'est tout à fait normal, et je ne peux pas imaginer la douleure que vous avez..
J'ai une soeur jumelle, elle se nomme Faïzah, et je ne m'imagine pas vivre aussi longtemps sans la voir ni avoir de nouvelles d'elle.
Outre cela, que puis-je faire pour vous ?

- Ne me vouvoies pas, et appelles moi, Azmïnah, s'il te plaît.

Il parut géner, mais je le rassura en déposant une main sur
son épaule.

- Et puis, que veux-tu que je te demande d'autre ? Tu as déja fais tant pour moi..

Foued :
Vous.. euh, tu sais Azmïnah,
en génerale les gens de ton rang,
.. ne considèrent pas les personnes du miens.. nous sommes des bédoins, on vaut même moins que du bétail à leurs yeux..

- Et bien, à mes yeux, toi et toute ta famille, vous valez bien plus que du simple bétail.

Je pus lire de l'émotion dans son regards, mes paroles l'avaient touché.

Foued :
Votre mari le Roi Hussman,
navigue sur la mer d'Oman avec ses troupes et les troupes Turques.

- Merci, Foued...

Je pensais qu'il avait terminé,
et franchement ses informations me suffisaient amplement,
je n'en attendais pas plus de lui,
mais il arriva à me surprendre.

Foued :
Votre frère est toujours dans le sud du Hedjaz mais il n'est plus vraiment dans le territoire de la Reine..

J'eus à nouveau un sentiment d'inquiétude, j'avais du mal à le voir seul hors du territoire de
la Reine, c'était dangereux,
outre les troupes de cette Reine,
il n'était pas vraiment protéger.

Foued :
Il est plus particulièrement
à Salalah, près de la..

Je l'interompa, j'avais tout de suite repérer ce pays sur une carte.

- Salalah, le pays tout près de la Mer d'Oman, il attend Hussman ?!

Foued :
Oui, je pense bien, que c'est le point de rendez-vous, et si cela vous rassures, j'ai des cousins qui sont à Salalah, ils le soutiennent,
ils combattent pour lui et avec lui.

[...]

Au centre, un peu au nord,on peur y voir " YATRIB "puis dans le sud nous pouvons remarqué un pays  " SABA" c'est le territoire de la Reine de Sabah :Vous pouvez même y remarquer "ADEN " la ville où les bédoins avaient croisé Asmar

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Au centre, un peu au nord,
on peur y voir " YATRIB "
puis dans le sud nous pouvons remarqué un pays  " SABA"
c'est le territoire de la Reine de Sabah :
Vous pouvez même y remarquer "ADEN " la ville où les bédoins avaient croisé Asmar.

Tandis,
que le pays " SALALAH ",
se trouve plutôt dans le Sud-Est,
pas loin du royaume de Sabah, mais vraiment vers la Mer d'Arabie,
appellé aussi Mer d'Oman.

Petit coup de pouce :
Pour ceux et celles qui confondent l'Ouest et l'Est, faites comme moi et pensez au mot  "ORANGE ".

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