Train de vie

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Il me suffisait de me plonger
dans les yeux d'Aynine, pour ressentir sa présence, c'était de cette manière que je fesais mon deuil.

En parlant de présence, celle de Foued, me procurait un grand plaisir, les jours étaient beaux,
il resta exactement trois semaines,
et il nous promît de revenir, dans
douze lunes, seulement notre dernière discussion, provoqua chez moi, une remise en question immense.

Foued :
Comment te sens-tu, Azmïnah ?

- Je me sens bien Foued, ne t'inquiète pas.

Foued :
Détrompes-toi, je m'inquiète,
malheureusment, je ne suis qu'un être humain, et je ne peux te faire offices d'ange gardien.

- Je le sais, Foued.

Foued :
J'ai peur que tu n'en prenne pas sévèrement consciense, c'est fini, le temps des dix milles folies.

- Je le sais, Foued.

Foued :
Alors, puis-je te poser une dernière question ?

- Ne fais pas comme ci, tu attendais une réponse positive de ma part, pour poser ta question,
que je te donne mon accord ou non, la question sera poser.

Foued :
Tu commences à me connaître...
Alors, l'aimes-tu ?

Il n'eut même pas besoin, d'émettre son nom, je savais très bien, qui était le sujet de notre discussion.

- Après tout ce qu'il m'a fait,
regardes ce qu'il veut faire à Asmar, et avec qui il c'est associé,
t'ai-je raconté, lorsque j'ai été captive ?

Foued :
Azmïnah, réponds à ma question,
c'est tout ce que je te demande.

Je ravala ma salive, mes poumons se gonflèrent, et mes mains devenaient moites.

- Bien évidemment, que je l'aime.

Foued :
Tu l'aimes, c'est beau, et même si aux yeux du monde, il est assimilé à un monstre, je sais, tu sais, que dans ton coeur, il ne l'est pas.
Je ne peux te juger ou te conseiller, je le répète, je suis un être humain, tout comme toi, je connais aussi l'amour, et je sais ce que l'on ressent, c'est humain.

- Qu'essayes-tu de me faire comprendre, Foued ?

Foued :
Tu es le seul maître de tes choix,
et tu seras la seule personne à en subir les conséquances.

- Je sais, Foued.

Foued :
Je ne veux pas apprendre à mon retour, douze lunes plus tard, que ton souffle c'est coupé.

- Je te le promets, Foued.

Il se contenta de replacer une mèche rebelle derrière mon oreille gauche puis, prît dans ses bras Aynine, et lui embrassa le front.

Foued :
Azmïnah, ne retires pas la chaînette que je lui est offert, s'il te plaît. Elle aussi à sa destinée, ne l'oublies pas.

- Ne t'inquiètes pas, Foued.

Foued :
À dans douze lunes, Azmïnah et Aynine-Hayat.

[...]

Quelques jours après son départ,
je pris la décision de démissioner,
s'en était terminée les missions pour la C.I.A, je ne pouvais plus me le permettre, cela ne fesait qu'allonger la longue liste d'éventuelles menaces.

Je m'étais lancée dans une fonction, d'historienne, j'apportais des informations, et lisais d'anciens manuscrits ancestraux.
De nos jours, il était très rare que des personnes puissent lire des manuscrits anciens, chose qui n'était pas difficile pour moi, ce savoir m'avait été inculqué dès mon plus jeune âge, c'était une culture qui se transmettait de génération en génération, ainsi étaient les bons avantages d'être née dans une famille princière.

Trois lunes plus tard,
Aynine eut ses six ans, et bien que rétissante au départ, je l'envoya deux semaines à New York auprès de Tyler, il ne la voyait que très peu, et il fallait bien que tout deux passent du temps ensembles.

On eut tout deux qu'un bref appel téléphonique, mais je ressentis dans sa voix, une certaine émotion, cela fesait tellement de mois que nous, n'avions pas pris contact... Généralement, on passait par l'intermédiaire de Zayn.

Le voisinage se posait des questions, avec le temps, j'avais perdu ma nature très bavarde,
il est vrai que depuis mon arrivée à Londres, je ne m'ouvrais pas vraiment avec les autres, je ne perdais pas mon temps, mon emplois du temps était remplît,
je jonglais entre ma vie professionnelle et ma vie familiale.

Je voyais bien les mères des amis d'Aynine, me regarder avec interrogations, sans me venté,
mon corps ne montrait aucuns signes de vielliesse, malgrès mes deux grossesses, mon corps, n'en avait pas été victime.
Je prenais toujours lègerement soin de mon apparence, je n'étais jamais dans l'exagération, de toute manière, je ne pouvais qu'être en bonne santé, depuis ma jeunesse, ma peau avait été suffisamment bien entretenu, suite à mes entraînements grâce à mon ancien métier à la C.I.A,
mon corps ne possèdait presque aucune graisses.

Et pourtant, on ne me voyait qu'en compagnie de ma fille ou quelques collègues, mais rien de plus, aucuns hommes ne rythmaient ma vie.

Personne ne se doutait, qu'il n'y avait qu'un seul homme qui occupait mon coeur, il se nommait Hussman Afdal Soueïda.

AZMÏNAH Où les histoires vivent. Découvrez maintenant