Ainsi est ma vie

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[...]

Un mois plus tard,

Lorsqu'il a franchit le seuil de la porte, et après qu'il est fini de prendre Aynine dans ses bras,
Nassïma, comprît qu'il n'était pas adéquat que la petite assiste à la dispute qui allait y avoir, alors elle l'entraîna vers l'étage où se trouvait sa chambre.

Il était fou de rage,
la dernière fois que je l'avais vu ainsi, c'était il y a deux ans, lors de notre séparation,
mais cette fois-là, outre la colère,
je compris qu'il y avait de l'inquiétude, et il n'en pouvait plus, il fallait qu'il vide son sac.

Tyler :
Tu veux que je te dise, Azmïnah ? Tu es complètement timbrée !

- Qu'est-ce que tu reproches à "la timbrée" comme tu dis ?

Tyler :
Ce que je te reproche ? Hein ?! Tu veux savoir ? Tu es complètement immature, indécise mais surtout égoïste. Qu'est-ce que tu veux là ? Tout plaquer et aller à l'autre bout du monde, te re-foutre dans la merde, remettre tes pieds, dans cette sale vie ?! Qu'est-ce qui te prends, Azmïnah, tu veux un peu de piment dans ta vie ? Je dis quoi à la petite, moi, hein ?! Je lui dis quoi, t'es déja partie quand elle avait quatre ans et maintenant tu veux partir à nouveau, sans savoir pour combien de temps ? Tu veux que j'apprenne par coup de fil téléphonique, qu'on a retrouvé ton cadavre sous une dune de sable ?

- Tyler, arrête de crier, y'a la petite en haut !

Tyler :
La petite, la petite, mais depuis quand tu y penses à la petite ?
Tu veux tout plaquer pour aller retrouver ton Ali Baba et les quarante talibans !

- Il se nomme Hussman, et il n'a rien à voir ses talibans.

Tyler :
J'ai assez pris sur moi ses dernières années, d'ailleurs c'est quoi cette foutu chaînette,
qu'elle refuse d'arracher à son cou ?

- C'est l'un ami de mes amis,
qui lui a offert.

Tyler :
Un ami, un ami, mais biensûr !
Azmïnah regardes moi, dans les yeux, si tu pars, tu ne reviens pas !

- Jure au nom d'Allah, maintenant !

Tyler :
Allah, Allah, Allah, arrêtes avec ça !

- Comment oses-tu, ne blasphème pas, Tyler, je sais que tu parles sous la colère.

Tyler :
Ne me fais pas passer pour un fou,
j'ai le droit d'être en colère !

- En colère ou non, mes choix ne dépendent pas de toi.

Tyler :
Alors, tu vas vraiment partir ?!

- Bien évidemment !

Tyler :
Cet homme te pourrit la vie, Azmïnah, il t'empêche de vivre,
regardes toi, tu es seule.

- Je suis avant tout, mariée.

Tyler :
Dis-tu que tout ce que l'on a vécu, était une erreur, notre fille, était une erreur ?

- Tout était une erreur, excepté, notre fille.

Tyler :
Azmïnah !

- Ce n'était pas de l'amour, en tout cas de mon côté, je t'ai aimé, mais pas d'amour, Tyler.

Tyler :
Et lui, tu l'aimes malgrés tout ce qu'il te fait vivre !

- C'est mon mari, Tyler, ne comprends-tu pas ?

Tyler :
Au nom de qui, de quoi ?! Azmïnah, ce n'est pas ton mari !

- Nous sommes mariés, aux yeux d'Allah le Tout-Puissant et Très Miséricordieux, telles en sont nos lois sacrés.

Tyler :
Tu es folle, Azmïnah, folle !
Tu n'avais que seize ans, Dieu ne t'en tiendra pas rigueur !

- Tu ne sais même pas de quoi tu parles, ni même de qui, tu n'es même pas croyant !

Tyler :
Azmïnah, écoutes-moi !

- C'est terminé, cèsse, de parlementer encore et encore, ma décision est prise, qu'elle te plaise ou non, c'est ainsi.
Qu'es-tu venus faire, si ce n'est que me faire des rapproches ?

Tyler :
C'est bon, je m'en vais, bon voyage, Azmïnah.. Dis à la dame qui la garde, que je passerais la prendre Samedi, pour deux semaines, je fais une escale pour une mission.

- C'est enregistré.

Il me regarda une dernière fois,
avant de me tourner le dos, claquer la porte et s'en aller.

[...]

Une semaine plus tard,

ORAN

La ville était belle, cella fesait plus d'une vingtaine d'années que je n'avais pas mît les pieds en Algérie

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La ville était belle,
cella fesait plus d'une vingtaine d'années que je n'avais pas mît les pieds en Algérie.

Je remarqua que la ville c'était vraiment développée, on était bien loin des débuts de constructions dans un espace rural, non, l'urbanisation dominait la majeur partie
du paysage.

Je m'étais installée dans un hôtel,
et dès mes premiers jours, j'avais débuté les recherches, même
si je me doutais bien qu'Hussman, devait déja avoir été mît au courant de mon arrivée.

La seule chose qui me redonnait le sourire, était d'imaginer qu'à chaques endroits où je déposais mes pieds, mes fils avaient déposé les leurs.

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