Pour les nôtres

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Les jours suivants furent très difficiles,
je prenais désormais clairment consciense de
la situation, moi et toute ma famille étions en danger.

Il y eut plusieures tentatives d'assassinats à mon égards,
trois des personnes chargés de goûter les plats que je mangeais perdèrent la vie.

Mère,
ne pouvait même plus prendre
le risque de quitter le Maroc, elle risquerait d'être assassinée, elle aussi, mais la présence de Rachid à ses côtés me rassurait tout
de même.

Je n'avais toujours pas
de nouvelles d'Asmar,
j'espérais tout simplement
qu'il soit aussi vigilant que nous l'étions.

Hussman était tout aussi anxieux que je l'étais,
il ne voulait plus que je sorte du Palais, même pour aller me rendre  à la Mosquée de Jodhpur,
qui était à quelques minutes.

En conséquant,
il avait rénové une grande salle
du Palais qui fesait désormais office, de lieu de Prière.

Malgrès toute cette discorde,
je ressentais une immense envie de retourner chez moi,
la seul pays et la seule ville qui m'avait vu grandir :

Mon beau pays de Yatrib,
dans ma tendre ville d'Agrabah.

C'était une idée inconcevable
pour Hussman,
mais il ne pouvait pas me comprendre, je tentais chaques jours de masquer ma peine,
mon grand chagrin, il était inconcevable pour moi, de me dire, d'imaginer, que plus jamais je ne pourrais y remettre les pieds,
inconcevable d'imaginer que mes propres enfants n'y metteraient jamais les leurs.

Qu'Allah le Tout Puissant et Très Miséricordieux, me pardonne,
mais mon coeur était remplît de haine envers Oncle Ahmed,
un homme que je considérais comme un de mes Pères et Ahlem que je considérais comme ma propre soeur.
J'éprouvais même de la haine,
pour Rayan qui jouait très souvent avec Asmar, que je considérais aussi comme mon second petit frère.
Et ma haine avait tellement envahît mon coeur, que je réussi à éprouver de la haine, pour le fils d'Ahlem, un pauvre petit garçon que je n'avais vu qu'une seule fois, qui ne m'avait rien demandé à personne, mais que je haissais tout juste à cause des fautes de sa mère et de son grand-père.

Ce qui était incroyable,
c'était que pour la première fois dans tout l'histoire de Yatrib,
tout les habitants,
même ceux qui ne fesaient pas partis d'Agrabah,
acclamaient Oncle Ahmed,
un homme dont je me demandais encore pourquoi je persistais à appeller, Oncle.

J'espérais que Père,
de là où il se trouve,
au Ciel ou au Paradis,
ne puisse pas voir, ni se rendre compte de la trahison,
de cette ordure qu'il appellait
il fut un temps " Mon Frère".

Hussman savait,
qu'il fallait que nous soyons,
on ne peu plus que soudés,
après chaques réunions, ou autres tâches, il trouvait un petit instant pour voir comment j'allais.

C'était durant notre voyage en fesant une escale en Turquie à Antalya, que nous avions fait la découverte de cette nouvelle invention, la Piscine, oui,
à l'époque cette invention nous était inconnue.

Alors puisqu'il savait que j'aimais la mer, elle qui me procurait le plus grand bien, il avait fait construire une immense piscine dans le jardin du Palais,
il avait tellement mit la pression auc travailleurs, que la constructions prît moins de
deux semaimes.

On trouvait donc le temps,
surtout sous la chaleur, de s'y beigner avec les enfants ou parfois le soir, lorsque l'on voulait un peu plus d'intimité.

Elïjah et Ziyad n'avaient que seulement quatre années de vie,
et pourtant il était très stricte quand il s'agissant de leur apprentissage.
Il avait fait venir les meilleurs scribes, cavaliers et muezzins d'Inde, pour l'enseignement
de nos fils.

Tout le monde était étonné,
et pourtant après réfléxion
je comprenais que ses actions n'étaient pas anodines ou sans intêret :
Il voulait que les enfants soient prêts, qu'ils soient vaillants,
contrairement à moi,
Hussman avait constamement
un regard sur l'avenir, il savait que malgrès la jeunesses de nos fils, leur seule
arme était le savoir, outre la force, il fallait être stratège, c'était le seul moyen de se différencier des autres, le moyen le plus sûr
de remporter la victoire.

[...]

Il rentrait de la salle de réunion,
il me paraissait épuiser,
j'en déduisais qu'ils avaient tous débattu pendant des heures,
et qu'il rentrait pour me donner leur verdict et pour que je leur donne le miens.

Hussman :
Ils sont tous prêts, nous avons,
l'Iran, la Turquie et le Maroc,
les Rois de ses trois pays,
sont prêts à nous suivres.

- J'en déduis qu'ils sont en route.

Il attrapa mon visage et déposa son front contre le miens.

Hussman :
C'est le moment ou jamais, Azmïnah !

- C'est le moment ou jamais,
tu as raison.

Il sourit mais je remarqua que
ses yeux brillaient comme lorsqu'il m'offrait un présent ou qu'il m'annonçait une bonne nouvelle.

Hussman :
Les Rois ont été impressioné,
lorsqu'ils ont appris que la Reine de Sabah nous soutenait, et avait aussi envoyé une partie de sa troupe.

Je pris du temps à comprendre,
il intentionnellement il était resté muet pendant un certain moment,
il voulait que je comprenne toute seule.

Je pense que se fût la plus belle des nouvelles de ses dernièrs
mois, ce n'était pas une simple coïcidence si la Reine de Sabah
se joignait à nous :

Trois années auparavant,
des bédoins avaient croisé Asmar près d'Aden, dans le territoire de cette Reine.
J'avais maitenant des réponses
à certaines de mes questions,
il n'avait pas perdu son ingéniosité,
il avait tout prévu comme d'habitude, tout anticipé.

AZMÏNAH Où les histoires vivent. Découvrez maintenant