Détermination

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Ils me regardaient tous,
choqués, ils ne comprenaient pas ma décision, d'autres pensaient secretèment que j'étais prise de folie, d'autres étaient impressionés par mon courage.

Je ne savais pas si je prenais réellement conscience du risque auquel j'allais m'exposer,
mais j'étais déterminée, je ne me voyais pas faire marche arrière.

Il fesait nuit noire,
c'était le moment parfait pour prendre la route, il y avait moins de chances de se faire attaquer.

Ce serait la première fois après huit ans que j'allais retourné à Yatrib et à Agrabah,
je repensais à mes derniers souvenirs, au charme qu'avaient se pays et cette ville,
le territoire sacré, où les gens
provenant des quatres coins du monde, muslims ou non,
venaient s'y rendre, je n'arrivais même pas à comprendre et à réaliser, que le sang de plusieurs hommes coulaient sur nos terres.

Le pire était qu'ils blasphèmaient tous,car même en ayant du sang sur leurs mains, il osaient les déposer sur la Sainte Ka'aba.

Je m'étais même dis,
que si Père n'avait pas été éxécuter, il aurait mit lui même un terme à sa vie, à sa souffrance, il serait devenu complètement fou.
Cet irrespect, tant
de blasphèmateurs,
ils détruisaient le présent d'Allah,
lui, qui nous avait donné la vie,
lui, qui nous avait offert cette terre,et voilà qu'ils étaient incapables de prendre soins de se présent,
allant même à l'encontre de ses paroles, Père était un homme très pieux, il n'aurait pas supporté qu'on souille l'islam, qu'on souille les principes fondamentaux.

C'était donc pour cette raison,
que je me disais et me dit encore,
qu'il est sans doute bien mieux là où il est, même si j'aurais bien aimé qu'il soit à mes côtés.

Les étoiles scintillaient tellement que j'avais pensé qu'elles scintillaient bien plus qu'habituellement, je cru même voir une étoile filante.
La seconde que j'ai pu aperçevoir
dans ma vie, pusique la première c'était lorsque j'étais âgée de douze ans, je regardais
le ciel tout en haut de notre Palais, en compagnie de Père,
Asmar en avait même été jaloux.

[...]

Le désert ne m'éffrayais pas,
au contraire tout ce vaste vide,
c'est nombreuses dunes
de sable, me mettaient à l'aise,
parfois j'avais même l'impression d'être un caméléon, j'essayais du mieux que je pouvais, malgrès mon habillement, de m'adapté
à lui et non l'inverse,
et puis cette fois-ci, j'avais refusé de voyager en cabine, j'étais sur ma monture, je me sentais libre,
je me sentais Azmïnah,
j'avais même détacher ma longue chevelure, pour ressentir la sensation que mes cheveux
étaient bercés par ce léger vent.

Je me rendis compte que petit
à petit, nous quittions le désert,
nous étions à Mekka,
je savais que nous n'étions plus très loins de Yatrib.

Durant mon enfance,
j'étais très souvent venue à Mekka, on l'appellait la ville politique, c'était là que se réunissaient :
Rois, Reines,Princes, Princesses, Fils et Filles des grandes familles du Hedjaz.
Je dirais aussi que c'était ici,
qu'il y avait du commerce, de l'échange, qu'on y signait les traités de paix ou les déclarations de guerre.

On devait se mélanger à la population, je mis tout juste un fin et léger voile sur ma tête,
et enfila une robe basique sans grande extravagante qu'un homme de ma troupe avait empreinté à sa femme,
il était donc quasi impossible que l'on puisse me reconnaître.

Il y avait une foule,
je fus intriguée au départ puis mes anciens souvenirs me sont revenus, il arrivait souvent que des hommes jouent en pleins marchés, des poètes, des acteurs,des musiciens, avec assez de talent pour retenir plusieures heures les habitants même sous
la pluies, les habitants aimaient cela,et puis c'était souvent sur cette place que l'on apprenait les derniers ragots sur grandes familles.

Malgrès toute la patience,
et tout l'effort que je fesais pour rester indifférente à ce spectacle,
j'eux l'envie de monter sur cette place et recadré cet homme inculte, ignorant, irrespectueux et inconsciant,
le pire était que toutes les personnes autour de moi rigolaient à ses sottises, il imitait mon père, au moment où on l'avait éxécuter, en le fesant passé pour un clown, c'était vachement insultant, et c'est à ce moment où mes yeux commençaient à devenir humide, qu'un homme de ma troupe m'attrapa le bras, et me fit discrètement sortir de la foule,
ce n'était vraiment pas le moment pour que je me fasse remarquer.

Tout le monde était heureux,
c'était limite si il était mieux pour tout le monde que Père soit éxécuter et que nous ayions été renié, rejeté, exclu de tout
le Hedjaz.

Je me demandais si il existait des personnes qui avaient été attrister par notre départ, si ils avaient mannifesté par exemple,
si il existait une partie qui avait contesté cette décision.

Cela fesait tellement longtemps que ma peau n'avait pas été huilé à l'huile d'argane du Hedjaz,
le temps était passé, et je ne me rappellais même plus, de ma chambre, du Palais tout entier,
les souvenirs étaient floues,
j'en oubliais même la voix du Muezzin, à savoir si elle penchait un peu plus vers l'aiguë ou le grave.

Plus que quelques mètres,
mes pieds toucheront le sol de Yatrib et bientôt celui d'Agrabah,
les hommes étaient inquièts à mon égard, mais moi je ne ressentais aucunes peur.
J'étais impatiente de croiser le regard de celui qui me sert d'Oncle, et qui se fesait désormais appelé Roi Ahmed à la place de Père, voir si il ressentait necèraisse qu'un petit remord, et voir de la honte dans le regard d'Ahlem.

Et même si je venais à mourir sous leur ordre,
je trouverais le moyen de cracher à leurs pieds ou même à leur visage, avant d'émettre mon dernier souffle.

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