Plannification

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[...]

" Sortez, toutes, sauf toi ma jolie. "

J'espérais qu'il ne d'adressait
pas à moi, mais lorsque je me retrouva seule dans cette pièce avec lui, je compris très vite,
que j'étais la " Jolie", en question.

J'évitais son regard,
très franchement son attitude me répugnait et pour être encore plus franche, il me répugnait entièrement.

Voyant que je l'ignorais,
il prit l'initiative de se raprocher et de poser ses mains sur mes hanches.
Et dire, que c'était mon propre cousin..
Je sais qu'il existait des mariages entre cousin et cousine, mais cette coutume était répugnante, de plus Rayan, avait l'âge d'Asmar, et autrefois je le considerais comme mon second petit frère.

Rayan :
Es-tu muette, ma jolie ?

J'enleva brusquement ses mains de mes hanches, qui me semblaient un peu trop basses
à mon goût.

Rayan :
J'aime, les femmes qui me résistent, mais tu vas sucombé comme toutes les autres.

Je ne répliqua pas, et continuais
à regarder droit devant moi,
je l'ignorais complètement.

L'envie de lui administrer
une giffle, me prît lorsqu'avant
de sortir de la pièce, il déposa un baiser sur mon épaule gauche.

Je ne savais toujours pas comment approcher Oncle Ahmed,
je n'étais même pas une épouse ou une servante,
je n'aurai pas eu l'occasion d'avoir
un contact direct avec lui,
excépter si je me mettais à jouer
la catin.

J'avais le choix entre soit jouer
la catin d'Oncle Ahmed, soit de Rayan.

Hors de question que j'ouvre mes cuisses, encore moins à ses deux hommes,
mais si je devais faire un choix,
je choisirais Rayan, comme il est joueur et idiot, je pense que j'aurai une facilité à jouer de lui,
le charmer sans passer pas le contact corporel.

[...]

J'évitais au maximum de croiser Ahlem, c'était la seule qui aurait pu me reconnaitre en un seul regard.

Je n'arrivais pas vraiment à dormir, et de là où je me trouvais j'avais le vue sur le Jardin.

Je savais qu'il arrivait, quand pleine nuit, il y est des réunions nocturnes, l'heure des messes basses et effectivement en cette soirée, je tomba sur Ahlem, Rayan et leur Père qui parlaient dans le jardin.

" La guerre est loin d'être terminée les enfants, mais nous en ressortirons vainqueurs, dans tout les cas il est sûr que nous resterons en vie. "

" Asmar est désormais Roi
de Syrie, il ne lachera pas l'affaire et bientôt enverra ses troupes, Père. "

" Ce merdeux est comme Youssef, il nous en fera voir de toutes les couleurs jusqu'au bout,
mais comme son Père, on l'égorgera comme un mouton, on les égorgera tous si il le faut,
Rayan je compte sur toi mon fils,
dans deux semaines tu entreras
en guerre. "

" Avec honneur et plaisir, Père,
je te ramènerais sa tête ! "

" Je vais prendre contact avec
le Président Algérien, je lui filerai deux trois sacs d'or, pour qu'il place ses hommes près de la frontière Marocaine, je ne veux pas que cette sorcière de Sayïda sorte du Royaume du Maroc,
elle risque de faire des ravages,
c'est une sorcière cette femme,
je ne veux pas d'elle au Hedjaz. "

" Je suis tout à fait d'accord
avec toi, mais Père, tu as oublié une personne..."

" Ne t'inquiète pas Ahlem,
je gére la situation."

" Mais, Azmïnah est Reine,
elle a même envoyer son mari se battre contre nous, et elle a des fils ! "

" Pour l'instant,
elle est hors de nuir, sans doute concentrer sur l'éducation de ses fils, ils sont jeunes et inoffensifs , une rumeur disait qu'elle était dans le sud du Hedjaz, mais à l'heure qu'il est, elle doit être retournée en Inde. "

" Il faut se méfier d'elle,
Père, je la connais, elle est aussi déterminée que sa mère et stratège que son père ! "

" Et bien j'espère qu'elle est aussi stratège que tu le dis ma douce Ahlem, parce que si il s'avère que nous la trouvions, on la ferait égorger comme son Père, ce qui ferait imédiatement réagir son frère et sa mère, qui riposteront
et qu'on égorgera aussi. "

J'eus un énorme pincement
au coeur, je voyais de mes propres yeux, toute la noirceur qu'ils avaient.

N'avaient-t'ils pas de coeur ?

C'était à moi de prendre les rênes,
dans tout les cas, il fallait que j'agisse avant que Rayan entre en guerre, bien que je ne doutais pas des capacités d'Asmar,
je ne préfèrais pas prendre de risque, et malgrès notre récente embrouille et les mots que l'on c'était dit, il est mon frère et il ne me reste que lui et Mère.

AZMÏNAH Où les histoires vivent. Découvrez maintenant