Lieutenant et greffier dans la confidence

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Le lendemain matin...

Alice et Marquand arrivèrent au 36 en même temps.

- Salut... dit Marquand mal réveillé.

- Salut... lui répondit Alice tout aussi endormie.

- Heureux de voir que tu as passé la même nuit que moi... très courte.

- ça a été un enfer. Paul ne voulait jamais aller se coucher ! Il m'a posé un milliard de questions.

- Bien fait ! rigola Marquand.

- Tu faisais moins le malin hier soir, répondit-elle, tout aussi moqueuse.

- Oui, bon, ça va, j'ai paniqué... ça arriverait à n'importe quel homme qui se ferait harceler par son amie.

- Harceler... pfff n'importe quoi... Bon, en tout cas, Paul a bien compris qu'il ne devait parler de notre secret à personne.

- Tu es sûre ? recommença à paniquer Marquand.

- Oui je suis sûre Fred !!

- Bon ok, finit-il par lui concéder.

- Et toi qu'est-ce qui t'es arrivé ? Tu as recommencé à paniquer une fois rentré ?

- Pas du tout. Regardes ma voiture...

- C'est quoi ce bazar ??? hurla t-elle presque.

- Je me suis dit que plus tôt je débarquais chez vous, mieux ce serait. Donc hier soir, en rentrant chez moi, j'ai fait mes valises et quelques cartons. Tout ce bazar va atterrir chez toi, lui expliqua t-il fièrement.

- C'est vrai que plus tôt tu arrives et plus vite on apprendra à se connaître dans le quotidien et à s'habituer les uns aux autres. Et puis on ne sait jamais, si on avait déjà une petite visite surprise, au moins, on arriverait à peu près à donner l'image d'un couple qui vit ensemble.

- Ouais. Bon maintenant il reste Kadiri et Victor à prévenir...

- Je me chargerai de Victor cet après midi en rentrant au palais. A mon avis, il va être euphorique. Le plus dur pour lui sera de rester discret puisqu'il connaît déjà la situation.

- Je m'occupe de Kadiri mais bon ça risque d'être plus compliqué, dit le commandant en levant les yeux au ciel.

- Sois gentil avec lui ! Il va être assez perturbé par ce que l'on va lui annoncer, pas besoin de le rabaisser de n'importe quelle manière que ce soit.

- D'accord, d'accord souffla Marquand. Je vais commencer par lui demander comment s'est passée sa première intervention solo. Il ne m'a pas appelé, je suppose qu'il n'a pas eu de soucis.

- Oui, tu as raison. Priorité à l'enquête. Assez de monde a souffert dans cette histoire, ce serait bien d'en finir aujourd'hui, dit Alice en avançant vers les bureaux.

- Ah Madame le juge, Commandant bonjour ! les salua Djibril, l'air fier de lui.

- Bonjour ! répondirent les deux interlocuteurs en coeur.

- Messieurs Miglio et Grillon vous attendent en cellule. Par contre Mademoiselle Pichon a été envoyé à l'hôpital. Sa main commençait malheureusement à se gangréner, elle risquait l'amputation, hier soir, quand je l'ai quitté.

- Quelle horreur ! s'exclama Alice. Tout ça à cause de la jalousie d'un homme...

- Si ce con avait avoué plus tôt, s'énerva Marquand. En tout cas, mission accomplie pour toi Kadiri ! le félicita t-il en lui envoyant une tape sur l'épaule. C'est bon de savoir que je peux compter sur toi !

Un jeu dangereuxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant