Nuit de noce

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5h du matin...

Une magnifique Mustang se gara juste devant la porte de l'immeuble d'Alice.

- C'est bien la première fois qu'il y a une place de libre juste devant l'entrée ! s'exclama la juge.

- Comme quoi, cette journée est vraiment la notre jusqu'au bout, sourit Marquand. Ne bouges pas, je viens t'aider à descendre !

Il descendit de son bolide et en fit le tour très rapidement. Alice avait déjà ouvert la portière et se débattait avec sa robe, dont une partie était coincée derrière le siège.

- La bonne nouvelle c'est que tu m'as l'air aussi impatiente que moi de te retrouver chez nous. La mauvaise, c'est que je me demande si on ne va pas être obligés de découper ta robe, expliqua Marquand qui se penchait sur Alice pour avoir accès à l'arrière du siège.

- J'ai beau être impatiente, il est hors de question qu'on déchire ma robe ! Tu m'entends Fred ? Une robe de mariée j'en aurai qu'une, alors je compte bien en prendre soin et la garder jusqu'à la fin de mes jours !

Le commandant se redressa et ses yeux croisèrent ceux de sa femme. La même excitation habitait leurs regards et Alice s'amusa de voir une bosse se former dans le pantalon du commandant.

- C'est pas drôle Alice. Je ne suis pas sûr de tenir très longtemps !

- Essayes depuis ton côté, tu y verras peut-être mieux ! s'impatienta la juge.

Quelques minutes plus tard, le commandant brandit le bout de tissu qui était coincé et empêchait jusqu'alors Alice de sortir de la voiture.

- Saloperie de robe de m**** !!! s'énerva t-il avant de repartir du côté d'Alice.

Il attrapa la juge par la taille et claqua la portière avant de pousser la lourde porte de l'entrée de l'immeuble. Il appela l'ascenseur sans lâcher les lèvres d'Alice des yeux. Le tintement significatif de l'ouverture des portes se fit entendre et Marquand poussa presque violemment la juge contre la paroi froide de l'ascenseur.

- Tu es juste divine dans cette robe. C'est un cauchemar de te résister ! se plaignit le commandant.

- Alors ne résistes pas, murmura Alice.

L'ascenseur tinta de nouveau, indiquant l'arrivée à destination des amoureux. Le commandant s'effaça, pour laisser passer la juge et baissa les yeux au sol, pour vérifier que sa robe ne se coince pas de nouveau. Lorsqu'il les remonta vers le dos de la juge, qui essayait d'ouvrir la porte sans faire trop de bruit, il fut d'abord subjugué par ses courbes, avant d'être effaré par la longueur de lacets qu'il devrait dénouer avant de sentir la peau de sa femme sous ses doigts.

- Oh putain ! s'indigna t-il.

- Quoi ? demanda Alice, surprise.

- Qu'est-ce que c'est ces lacets ?

- Tu n'aimes pas ? le questionna t-elle.

- Oh si c'est très beau ! Mais ça ne correspond pas vraiment à mon degré de patience.

- Tu sais ce qu'on dit : plus c'est long plus c'est bon ! répondit t-elle tout en ouvrant la porte de l'appartement.

Alice eut à peine le temps de refermer la porte que Marquand la plaquait contre et l'embrassait fougueusement. Il eut bientôt l'impression de manquer d'air et choisit ce moment pour se décoller d'Alice. Il alluma un instant la lumière, lui demanda silencieusement de se retourner et attrapa un des lacets, qui lui sembla infiniment long, avant de ré-éteindre la lumière.

- C'est un supplice et pourtant je commence à aimer ça... souffla celui qui menait à présent la danse.

Le commandant fut rassuré d'entendre un gémissement s'échapper de la bouche de la mariée. Il fut doublement soulagé de sentir la robe se desserrer au fur et à mesure qu'il tirait sur le lacet. Il le lâcha pour calmer l'envie irrépressible qu'il avait de poser ses mains sur les seins d'Alice. Il les caressa à travers le tissu de sa robe et celle-ci se cambra de plaisir. Ses fesses se collèrent à l'érection de Marquand ce qui lui arracha un bruyant soupir.

Un jeu dangereuxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant