Les vacances sont presque finies...

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Depuis ce matin et l'annonce d'Alice à la plage, Marquand ne pensait plus qu'à une chose : lui faire l'amour. Le repas avait été un supplice, la juge ayant décelé son envie et s'amusant de la situation, lui jetant des regards coquins. Et, jusqu'à il y a encore cinq minutes, il était dans la chambre des enfants, ces petits êtres cruels qui, pile au moment d'aller se coucher, avaient soif, envie de faire pipi, ou voulaient lui faire mille et un bisous.

Enfin débarrassé des " monstres ", il se précipita vers sa chambre. Alice n'y était pas. Il fallait qu'il la trouve... vite... Il se dirigea vers la salle de bain et l'aperçut, figée devant sa plaquette de pilules. Alors qu'elle ne l'avait pas remarqué, il se glissa derrière elle, entourant sa taille de ses bras.

- Qu'est-ce que tu fais ? demanda t-il.

- Pas grand chose... Je suis juste en train de me rendre compte qu'inconsciemment, j'avais déjà pris ma décision.

Marquand la regarda, étonné. La juge s'expliqua :

- Comme tu peux le voir c'est ma dernière pilule de la plaquette. Sauf que je n'ai pas amené d'autre plaquette. Je n'avais donc pas prévu de la reprendre mais je ne m'en étais pas rendu compte avant ce soir.

- Ah ben c'est une bonne nouvelle, non ? Ça va dans le même sens que la décision que tu m'as exposée ce matin.

- Oui. Alors pourquoi j'ai constamment ce sentiment de peur qui ne me quitte pas ?

- J'en sais rien... Peut être pour que j'ai la sensation de te servir à quelque chose. Tu es tout le temps tellement sûre de toi... Je vais pouvoir mettre mes talents d'homme fort et rassurant à contribution.

Alice saisit sa brosse à dents.

- C'est pas vrai ?! Tu ne t'es toujours pas lavé les dents. Vous vous êtes tous ligués contre moi ce soir ! Entre les enfants qui ne voulaient pas me lâcher et maintenant toi, qui semble prendre un malin plaisir à me faire poirauter.

- Un peu de patience, Monsieur Marquand...

- Bon, je vais t'attendre dans la chambre !

Malgré son angoisse bien présente dès qu'il s'agissait de bébé, Alice sourit devant l'impatience de son mari. Elle se lava rapidement les dents pour le rejoindre au plus vite.

Lorsqu'elle arriva dans la chambre, Marquand avait enfilé son peignoir et installé une serviette de bain sur le lit.

- L'opération " détente " commence dès ce soir Madame Marquand. Si vous voulez bien quitter vos vêtements et prendre place sur cette table de massage improvisée.

- Oh non c'est trop mignon ! Tu es sûr ? Parce que je sais que ce n'est pas vraiment ce que tu avais prévu.

- Heu... Ça va peut être se terminer par ce que j'avais prévu, non ? tenta le commandant.

- Après la journée épuisante qu'on a passé, si tu es bon, je risque de m'endormir.

- Comment ça si je suis bon ?!! s'offusqua Marquand.

Alice, amusée, s'allongea sur le lit après avoir laissé sa nuisette glisser au sol. L'apprenti masseur déposa une minuscule serviette sur ses fesses avant qu'une douce odeur de rose n'envahisse la pièce. Les mains puissantes et chaudes de Marquand vinrent malaxer ses épaules, puis descendirent le long de sa colonne vertébrale, sur laquelle il exerça de douces pressions.

A califourchon sur sa belle, Marquand avait une vue imprenable sur son corps bronzé. L'huile de massage le rendait luisant, et plus il massait la juge plus l'excitation grimpait en lui. Il espérait la détendre un peu, tout en priant pour qu'elle ne s'endorme pas et envisage de terminer la soirée de la même façon que lui.

Un jeu dangereuxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant