- Fred doucement !! réussi à dire Alice, avant d'éclater de rire, devant l'empressement de Marquand.
- Ouais mais j'suis con aussi... J'essaye de me retenir mais après je deviens fou ! Tu me rends fou putain !
- On se calme, tu vas envoyer de l'eau partout !!
- Tant pis, je passerai la serpillère...
- J'aimerai bien voir ça ! s'amusa Alice.
- Ouais t'as raison je la passerai pas, dit-il avant de fondre sur Alice pour capturer ses lèvres.
- C'est pas très gentil ça commandant, râla la juge entre deux baisers.
Marquand ne l'écoutait déjà plus, trop occupé à savourer le contact du corps de la juge sous ses mains habiles. Tout en la dévorant des yeux, il se rendit vite compte que les câlins dans la baignoire, c'était pas son truc. Certes, cela l'excitait beaucoup, mais il ne faisait que glisser, ce qui l'énervait de plus en plus. Il décida alors de se concentrer sur le plaisir qu'il pouvait procurer à la juge, juste en la caressant. Un sourire coquin se dessina au coin de ses lèvres alors que sa main descendait vers l'intimité de sa belle. Il trouva bientôt son point le plus sensible et s'amusa avec jusqu'à ce qu'Alice se crispe de plaisir et murmure son prénom. Il se cala contre la paroi opposée de la baignoire puis la regarda se détendre et essayer de récupérer une respiration calme et régulière. Il comprit au sourire mutin d'Alice, qu'elle allait à son tour s'occuper de lui. Elle ne mit pas longtemps à lui faire atteindre le sommet du plaisir tant il avait apprécié l'état second dans lequel il l'avait mise, quelques minutes plus tôt.
Après cet agréable moment partagé, les deux amants se dirigèrent vers la cuisine. Alors que Fred ramassait les vêtements qu'il avait abandonné par terre un peu plus tôt, Alice s'empara d'une serpillère pour éponger le raz de marée qui avait eu lieu dans la salle de bain. Lorsqu'elle revint, le commandant avait mis la table, qu'il regardait d'un air mécontent.
- Il manque quelque chose...
Soudain ses yeux s'illuminèrent et il se précipita vers la salle de bain pour revenir avec deux bougies qu'il posa au milieu de la table.
- Et voilà, le repas de Madame est servi !!
- Seriez-vous un romantique, commandant ?
- Non pas tant que ça, mais là, je sais pas... je les voyais bien sur la table ces bougies. Tu trouves ça nul ?
- Ah non pas du tout, changes rien, c'est parfait !
- Bon ben à table alors ! Bon appétit Alice.
- Merci. Bon appétit à toi aussi.
Les deux amants se sourirent, comme deux adolescents. Le silence s'installa bientôt dans la pièce.
- Quel calme ! s'exclama Marquand.
- Ah tu vois, Paul te manque à toi aussi !
- Pas du tout, répondit-il trop vite. Bon ok ok j'avoue, on s'y attache vite à ces petits monstres ! Tiens, puisqu'on en parle, j'ai besoin de savoir ce que tu penses réellement de ma façon d'agir avec lui. C'est pas vraiment évident d'en discuter quand il est dans les parages...
- Qu'est-ce que tu veux savoir ? Je trouve que tu te débrouilles très bien avec lui.
- Oui mais j'ai l'habitude d'agir comme le parrain copain. Je devrais peut être changer un peu de comportement.
- Je pense que tout ce que tu fais pour Paul est déjà énorme. Tu t'en occupes très bien. Après c'est vrai que c'est un petit garçon qui a besoin, comme tous les enfants, qu'on lui impose des limites. Tu l'engueulerais de temps en temps, ça lui ferait pas de mal. Et puis, ça serait bien que ce ne soit pas tout le temps moi la maman méchante dans l'histoire. Mais bon, je peux comprendre que ce soit compliqué pour toi, comme ce sera compliqué pour Paul. A mon avis, il va être surpris, si tu le fâches.
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Un jeu dangereux
FanfictionL'adoption de la petite Ada les a "obligé" à jouer un jeu. Mais jusqu'où sont-ils capables d'aller par amour les uns pour les autres ?