Deux filles
Des amours
Des secrets
Mais surtout un maudit sens de l'orientation
Deux stars
Des groupes
Des mensonges
Mais surtout des maudites complications
Et lorsque ces deux visages s'entremêlent, ce mélange médiocre grave des cicatrices d...
Je m'étire doucement en m'asseyant dans mon lit éclairé par la lumière du jour. Je me frotte les yeux, baille, avant de me lever et d'ouvrir mes volets. Je laisse mon visage s'imprégner de l'air extérieur déjà agréable, et respire l'air de ma fenêtre ouverte. Une fois avoir fait mon lit, je me dirige vers mon dressing afin de choisir une tenue. Je prends quelques vêtements au hasard, avant de filer sous la douche. Un sourire apparaît sur mon visage tandis que je laisse l'eau inonder mon corps encore engourdi par le sommeil. Une fois propre, je sors de la douche et commence à m'essuyer, toujours ce petit sourire niait vissé au visage. A 15h...Encore 5h et peut-être que tout se sera arrangé, du moins, c'est ce que j'espère.
J'enfile une jupe aux motifs écossais verts, noir et beige, ainsi qu'un t-shirt manches courtes, coupé court, vert olive. Je brosse doucement mes cheveux lisses châtains et bleus, avant de me maquiller de tons naturels. Une fois chose faite, je me lève de devant ma coiffeuse, enfile une paire de chaussettes noires et hautes avant de voir Lay entrer dans ma chambre. Je souris en caressant lentement son pelage. Je lui fais quelques bisous avant de l'emmener avec moi au rez-de-chaussée.
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Je remplis sa gamelle avant de sortir de quoi prendre un petit-déjeuner. Je m'installe sur un tabouret de bar, mon portable en main. Une tartine de pain en bouche, je regarde à nouveau notre cover réalisée hier, afin de vérifier que tout soit parfait. Il faudra que j'attende l'avis d'Haylee avant de le poster. Je continue de manger tranquillement, sous les airs d'une musique de notre éternel groupe favori.
Soudain, j'entends quelqu'un frapper à la porte de l'appartement. Je fronce les sourcils en regardant l'heure sur la pendule du salon. Je me lève, une fois m'être essuyé la bouche et avoir calmé Lay. Je m'approche lentement de la porte d'entrée, et l'ouvre le plus discrètement, après avoir jeté un coup d'œil à l'étage. Je sursaute en voyant Jimin devant moi, les cheveux en batailles, d'immenses cernes sous les yeux et un air si triste que mon cœur se resserre. Je me mords la lèvre et me force à lui tendre un sourire. Vaut mieux jouer la carte de la politesse, malgré ce qu'il s'est passé...
Moi : Salut Jimin, ça fait plaisir de te voir !
Jimin (triste) : Je sais que je ne devrais pas venir ici, c'est risqué, et aussi pour d'autres raisons...
Moi (compatissante) : Ne t'en fais pas, il n'y a aucun souci.
Jimin : Me permets-tu de voir Haylee s'il te plait ? Il s'agit d'un mal entendu et j'ai terriblement besoin de lui parler...Je...
Moi : Jimin, je...
Jimin (me coupant) : Je sais ce que tu vas me dire : il faut qu'elle s'en remette, surtout qu'avec son père c'est difficile ! Mais j'ai simplement besoin de savoir si elle va bien.
Moi : Je sais Jimin. Mais elle n'est pas ici.
Jimin (inquiet) : Quoi ?! Comment ça ? Où est-elle ? Il lui est arrivé quelque chose ?
Moi (prenant mon courage à deux mains) : Elle est retournée en France, avec son père...
Jimin ne répond pas, son visage se décompose en mille morceaux. Nos regards vissés l'un dans l'autre, je me retiens de ne pas le serrer dans mes bras en le voyant commencer à pleurer. Je me mords la lèvre, mes yeux toujours dans les siens à présent inondés. Son visage est fermé, triste, anéanti, brisé et encore d'autres mots si cruels que cela me briserait de les dire. Je resserre ma main sur la porte afin de me contenir et de ne pas l'enlacer tendrement. Il reste mon ami, et je déteste le voir dans un tel état, cette image est tout simplement affreuse. Il se masse les yeux à l'aide de ses petites mains toutes potelées, tremblant de tout son être. Il manque même de tomber, mais je le retiens en attrapant ses bras et en le regardant en face. Il fixe le sol d'un air perdu et vide, comme si quelque chose venait de le quitter. Et ceci se comprend parfaitement.
Moi : Désolé Jimin...
Je me retiens de verser des larmes à mon tour, et essaie de rassurer mon ami. Puis, il me dit qu'il ferait mieux de partir et me demande de ne pas décrire son état à Haylee. Je le regarde descendre les escaliers lentement avant de fermer la porte et de m'y appuyer. Le visage perdu, les yeux dans le vague et les lèvres déchirées, je reste le dos collé contre la porte d'entrée. Vient-il vraiment de se passer ce que je crois ?
