Chapitre 23 | Harmes

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Dams est partie hier, et nous n'avons toujours pas de réponse. Après, il doit être occupé, ou juste pas arrivé. Je ne sais pas combien de temps il faut pour aller au Brésil. Enfin bref, j'm'en fou un peu, il se manifestera quand il le voudra.

Merde ! Il est 11h, et Agrège a dit à Drell qu'on aller venir l'aider pour ses affaires. Mais ce con, est allez chez Karner pour un putain de déjeuné improvisé – les joueurs aiment bien faire ça pour faire chier Karner ; je ne comprendrais jamais leur délir avec ça. Et en plus, cet andouille de Agrège n'est toujours pas revenu ! Bon, bah je vais devoir y aller seul. Loin de là que ça me dérange, mais ça serait sûrement allé plus vite si on aurait était trois. C'est pas grave.

Je prends ma voiture et je pars.

J'arrive devant chez Drell. Je toque à la porte, elle me l'ouvre et elle me mène à sa chambre. C'est un peu en bordelle avec des habits qui sont étendus un peu partout.

_ Agrège n'est pas venu ? s'étonne-t-elle.

_ Non, il n'est pas rentré de chez Karner.

Elle sourit timidement.

Dans sa chambre, il y a plusieurs postères de rugby, et il y a aussi des photos de quand elle était petite et d'autre avec, sûrement, des potes à elle. Je les regarde attentivement, elle a l'air joyeuse sur les photos, mais elles datent d'il y a cinq ans au moins.

Elle a aussi une photo de quand elle jouait au rugby, elle devait avoir 10 ans, pas plus. Elle a commencé hyper tôt pour une fille, surtout à cette époque, quand le rugby n'était pas encore bien démocratisé chez les filles. Elle a été la première fille à faire du rugby dans son club, à se qu'on a pue me dire – vous n'avez pas a savoir d'où je tiens cette information.

Je voie aussi une photo de quand elle devait avoir 5 ans, il y a son frère, sa mère, mais je ne vois aucune photo de son père.

_ Elles sont belles les photos, dis-je.

_ Ce sont de vieilles photos, faut que je les balance.

_ Pourquoi les balancer, elles rappellent de bons souvenirs, non ?

_ C'est bien ça le problème, elles me rappellent le passé, et je n'aime pas le passé.

C'est vrai que le passé peut faire mal, et c'est pas moi qui vais dire le contraire.

_ Pourquoi ? demandé-je en me tournant vers elle.

Elle ne répond pas. Je ne vais pas trop la forcer, si elle ne veut pas parler. J'en connais déjà beaucoup sur elle, plus qu'elle ne peut le penser. Disons que j'ai côtoyer de très près son père et son frère est mon meilleur ami, donc j'ai beaucoup entendu parlé d'elle, en bien comme en mal –  même si il n'y a pas que de eux que je tiens des informations. Je sais que ça fait un certain moment qu'elle est dans une période assez difficile à cause de sa mère, c'est pour ça que je veux l'en débarrasser en l'invitant chez moi. Et ouais, je peux avoir un petit cœur quelque fois, même si on me considère comme un sens cœur et sens émotion, je suis gentil.

Je regarde les alentours de sa chambre. Elle a un mur remplie de médaille. C'est énorme ! Elle doit en avoir une cinquantaine ! Je n'ai jamais vue autant de médaille sur un même mur ! Mec ! Tu peux pas avoir autant de médaille !

_ Ce sont tes médailles ? Demandé-je avec un ton posé.

_ Oui.

Je m'y approche et je regarde en quel discipline elle les a gagnées. Il y en quelques-unes au rugby, mais la plupart sont en natation. Elle fait de la natation ? Ça explique la largeur de ses épaules.

La Sioule, un jeu dangereux [EN CORRECTION]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant