Chapitre 24 | Agrège

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J'entends toquer derrière la porte des vestiaires. C'est Karner et Drell à tous les coups. Je regarde si tout le monde est bien habillé et j'ouvre la porte.

Drell et Karner rentrent dans le vestiaire.

Harmes distribue les maillots à chaque joueurs et à la joueuse. Je motive vite fait les troupes avec Karner avant qu'ils n'aillent sur le terrain pour s'échauffer.

Le bruit des campons sur le carrelage suivie de celui sur le gazon, prévient du début de l'échauffement.

L'autre équipe est déjà sur le terrain. Ils regardent tous notre équipe s'échauffer, ou plutôt Drell s'échauffer... bande d'obsédé. C'est soulant que tous les clubs regardent la même chose. On a recruté une fille, et alors ?

Les entraineurs de l'autre équipe ne font que la regarder. Ils regardent sa façon de prendre le ballon, de lancer le ballon. Elle a vraiment un don avec les ballons ovales, c'est flagrant.

_ Ça me soule qu'ils soient tous à regarder Drell, me dit Karner.

_ Moi aussi, c'est soulant qu'ils la regardent comme si elle était différente des garçons.

L'arbitre siffle le début du match.

Les joueurs se préparent à rentrer dans la partie, c'est un gros match. Ça fait trois ans que nous n'avons pas battu cette équipe. Mais peut-être que grâce aux coups de pied de Drell, nous réussirons à gagner aujourd'hui ! J'y crois !

_ FAIT LA PASSE, ARRO ! crié-je.

Il vient de se faire prendre, et on perd la balle. Quel con...

_ AVANCE HERFORD ! AVEC LUI KAI ! PLAQUEZ-LES !

Bien ! C'est bien ! Herford plaque le demi de mêler et Kai récupère le ballon. Ils font du bon boulot quand ils le veulent !

C'est la mi-temps, et il y a 10 à 5 pour l'équipe adverse. C'est facile à rattraper, il faut juste savoir se donner les moyens !

_ Ramou, tu rentres à la place de Ferney, et Jore, tu rentres à la place de Lebda.

Il reste encore Carle, Farrez, Cole et Drell qui ne sont pas rentré, on les garde pour la suite du match, pour changer avec les plus fatigué pour remettre du jeu.

Dix minutes passent sans que rien ne se passe. Pas de changement de situation, on attaque, mais rien y fait, on arrive pas à aller au-delà de leur vingt mètres, et ça a tendance à agacer notre sans cœur – Harmes pour ceux qui n'avait pas compris.

Edomne n'en peut plus, il est épuisé. Je le comprends, il est tout le temps en train de courir dans tous les sens pour rattraper le ballon, et quand il rentre dans le tas, il se fait casser en deux. Mais il tient le coup, il reste debout... pour le moment.

_ Il faudrait faire rentrer quelqu'un, certains joueurs commencent à être fatigués, dis-je à Harmes.

Il regarde les joueurs sur le banc. Il les passe tous un par un avec ses yeux.

_ Cole, tu passes à la place de Arro. Et Farrez tu te prépares, tu rentres dans cinq minutes action à la place de Carmo, tu me remotives cette équipe, dit-il d'une voix posé.

Vingt minutes se sont écouler depuis la mi-temps. Farrez demande au neuf de foncer dans le tas et que juste avant de se faire plaquer, qu'il fasse la passe à Iroa, le pilier ; c'est une technique qu'on a inventé, mais le problème, c'est que Edomne est épuisé ; mais il accepte quand même.

Edomne prend le ballon, mais un mec arrive en pleine vitesse et le prend au coup. Il lui fait une cravate. Edomne est sonné, il ne se relève pas. L'arbitre siffle. Je cours, avec la trousse de secoure, vers lui. Il est a terre, il lâche quelques grognement de douleur.

La Sioule, un jeu dangereux [EN CORRECTION]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant