Chapitre 43 | Maxel

172 9 1
                                    

Elle viendra dans mon équipe, elle en sera bien obligée, elle ne pourra pas résister longtemps. Il me la faut absolument pour gagner à tous les coups, sans avoir aucun doute. C'est ça que je veux : gagner. Ça sert à rien de jouer sans gagner, il ne suffit pas de s'amuser à la sioule. Mon fils pensais que la gagne n'était pas obligatoire, tant qu'on donnait tout sur le terrain - mais si on perd, c'est qu'on n'a pas tout donné.

Avec les coups de pieds de cette fille, j'aurais la meilleur équipe de tout le pays ou même plus. Je pourrais défoncer les équipes des autres continents.

Je lui donne un coup de pied dans les côtes pour la réveille, son corps se déplace de quelques centimètres suite au choc. Et elle ne semble pas très bien l'accepté étant donné qu'elle grogne de douleur.

— Réveille-toi !

Elle se lève, difficilement, mais elle arrive à se lever. C'est vraiment une dure à cuire c'te fille, elle ne lâche rien. Ça me donne encore plus l'envie de l'avoir dans mon équipe.

Je claque des doigts. Deux de mes gardes arrivent et la prennent. Je fais un mouvement de tête, l'un des deux sort un couteau et lui met sous la gorge, en lui tenant la main droite dans le dos. Elle ne fait rien, elle grince juste des dents en crispant son visage. Le couteau lui coupe légèrement son coup, du sang coule finement sur son coup s'arrêtant sur son tee-shirt.

— Tu ne veux toujours pas venir dans mon équipe ? demandé-je pour voir si elle n'aurait pas changé d'avis.

Elle fait une signe de négation avec sa tête, ce qui l'ouvre encore plus au niveau du coup.

— On va être obliger de te faire souffrir ma petite Drell. Ça me fait mal au cœur, mentis-je avec un sourire aux lèvres et un regard plongé sur son doux visage.

Un garde lui prend la main gauche et il lui ouvre profondément la paume de la main avec son couteau. Beaucoup de sang coule de sa main. Elle lâche un long cri pas très fort. Mais aucune larme qui coule de ses yeux, juste sa mâchoire qui se resserre encore un peu plus face à la douleur. Elle est forte !

— Tu peux arrêter cette souffrance en me disant ce que j'ai envie d'entendre, lui dis-je en m'approchant d'elle.

Je sors mon arme à feu, et je lui plante dans l'épaule gauche. Je la charge. Son regard me supplie de ne rien faire. Elle me regarde intensément, yeux dans les yeux, avec de la peur.

— Alors ?

— Si vous le faites, je ne pourrais pas jouer pendant un long moment, souffle-t-elle.

C'est pas faux. Je range mon pistoler dans mon pantalon, et je sors donc mon couteau et je lui enfonce légèrement dans son épaule gauche, environ un centimètre. Du sang s'échappe de la lame.

Elle grogne.

_ Alors ? La lame du couteau peu encore aller plus loin.

Elle baisse la tête. Je continue de l'enfoncer légèrement en la bougeant de haut en bas pour élargir la plaie. Elle grogne. La lame atteint environ deux centimètre maintenant.

— D'accord, chuchote-t-elle.

Un sourire se dessine sur mon visage.

— Très bonne décision Drell, déclaré-je.

J'enlève mon couteau d'un coup, ce qui lui fait lâcher un grognement.

Un écoulement de sang abondant se fait sur son épaule. Je mets la lame sur son visage et la fais glisser sur sa joue gauche jusqu'à son menton pour essuyer le sang dessus.

— Ce n'était pas si compliqué que ça de te faire parler, lui susurré-je proche de son oreille.

Je claque des doigts. Le garde qui lui avait mis son couteau sous la gorge, l'enlève en le faisant glisser, du coup sec, sur sa peau. Du sang s'échappe de sa gorge. Ils la lâchent et elle s'écroule par terre, comme morte.

La Sioule, un jeu dangereux [EN CORRECTION]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant