J'ai les larmes aux yeux. J'en peu plus de cette boule à la gorge que Harmes vient d elle donner... J'ai envie de m'effondrer sur moi-même...
Ce que Harmes vient de me dire m'affecte. Tous se qu'il a dit est vrai...
Je ne peux pas passer toute ma vie à en vouloir à Dams. Harmes m'en a fait endurer lui aussi, mais je lui ai pardonnée.
Les larmes me coulent sur les joues. Ça me fait mal que ce soit Harmes qui m'ai dit ça.
Je reste plusieurs minutes à me sentir vulnérable. J'essaie d'intérioriser mes larmes, mais c'est impossible. Je repense à ce que j'ai vécu chez Maxel, à ce que j'ai vécu sans Dams...
Il a fait beaucoup de chose ces derniers mois, pour que je me sente bien, pour se racheter des conneries qu'il a pu faire en me laissant seule en France. Même si il a pu me faire du mal, il a essayé de se racheter. Et il est revenu deux fois pour moi, pour me revoir. Je ne peux pas lui en vouloir. Il a essayé de se racheter, c'est pas de sa faute si ses sentiments ressortent sous la forme de violence.
Je regarde l'heure. Il est 3h du mat. Je ne peux pas dormir. Mon cerveau ne fait que réfléchir. C'est horrible. Pourquoi on réfléchit autant quand vient la nuit... on a besoin de sommeil, mais notre cerveau se pose des questions existentiels qui nous parcourent toute la tête et nous empêchent de trouver le sommeil... Je fais tout pour penser à autre chose qu'à Dams, mais son image me revient toujours en tête.
Allongé dans mon lit, l'oreille dans mes bras avec mon nounours contre moi, je me remet en question. Les larmes aux yeux, j'arrive petit à petit a me clamer en pensant lui envoyer un message demain pour lui demander pardon.
J'entends quelqu'un toquer derrière ma porte. Par reflex, je fais comme si je dormais. Je cache mes yeux qui sont encore humide avec mon bras. La porte s'ouvre sans autorisation.
_ Je sais que tu ne dors pas Drell, fait la voix de Harmes.
Je ne bouge pas, je continue de simuler. J'essaie de réguler ma respiration, mais c'est compliquer.
_ Ta respiration es trop rapide pour que tu dormes mon ange.
Je ne bouge pas non plus. Il sait que je ne dors pas, mais je n'ai pas envie de lui parler. Sa main vient se pose sur mon dos, ce qui me fait légèrement frissonner.
_ J'arrive pas à dormir, tu veux pas venir avec moi ? me demande-t-il.
Je ne réponds pas. J'ai, moi aussi, très envie de dormir avec lui, mais je n'ai pas envie qu'il voit que j'ai pleuré. Sa main glisse dans mes cheveux et joue avec mes mèches, il enroule ses doigts dans mes cheveux.
_ Répond moi Drell, j'aime pas quand tu m'ignores.
Sa voix est douce, il s'inquiète pour moi... et pourtant, c'est lui qui a réussi à me faire pleurer en me parlant de Dams... C'est vraiment blessant quand l'une des personne que tu aimes le plus dans ce monde te dis ce que tu dois entendre, mais il faut l'entendre...
J'enfuie ma tête dans mon oreiller pour lui faire comprendre que je n'ai pas envie de parler.
Je sens le matelas s'affaisser. Ce qui veut dire qu'il s'est allongé dans mon lit. Un corps chaud vient en contact avec le mien. Des frissons me parcourent le corps entier. Ma respiration s'accélère. Des bras m'enlacent et me serrent contre ce corps chaud.
_ Je suis désolé de t'avoir fait pleuré mon ange, souffle-t-il dans mon coup. Mais tu n'as pas à en vouloir à ce point à ton frère.
Je ne peux plus me retenir... Je me retourne et je me blottie contre son tee-shirt qui cache son torse musclé. J'ai besoin de serrer quelque chose, d'avoir quelqu'un à qui parler. C'est fini la période où je gardais tout pour moi, maintenant, j'ai des personnes qui m'écoutent et qui me soutiennent, et là, maintenant, j'en ai vraiment besoin.
![](https://img.wattpad.com/cover/204589771-288-k73661.jpg)
VOUS LISEZ
La Sioule, un jeu dangereux [EN CORRECTION]
FanfictionSi on enlève les règles du rugby, ça donne un sport dangereux : la Sioule. Un sport dangereux dont la réputation est très restreinte et malsaine, peu de personne connaissent ce jeu. C'est un sport de brute où il n'y a pas de sentiment, du moins c'es...