***Quatre mois plus tard***
Ça fait quatre mois que je bosse comme une dégénéré. Je me suis sociabilisé avec les gens de ma classe, même si ça ne me permet pas de plus sortir que ça. Je suis enfermé dans ma chambre toute la journée quand je ne suis pas à la fac. J'adore les gens de ma classe, mais c'est que je n'ai pas le temps de sortir avec tout ce que j'ai eu à rattraper.
J'ai réussi à rattraper tout mon retard que j'ai accumulé. Je suis maintenant au même niveau que tous les gens de ma classe. Je vie toujours chez ma mère, mais souvent, je dors chez Kessy pour avoir la paix et pouvoir respirer.
Pour mon absence de plusieurs semaines – deux mois – j'ai inventé un truc qui est passé comme une lettre à la poste : je suis partie en vacances sur une île et il n'y avait pas internet ni de réseau, et impossible de rentrer car il y eu une grève général du seul aéroport de l'île.
Ma vie est bien plus tranquille maintenant. Mais il y a comme un vide qui persiste. Je me sens seule. Il manque un truc dans ma vie qui me rende le sourire. Je me sens horriblement seule.
Vue que ma mère n'est plus avec le président, Robbie me fait jouer à tous les matchs. Je suis si contente de pouvoir enfin jouer au rugby. C'est moi qui tire les pénalités et les transformations. J'ai pris beaucoup d'assurance dans l'équipe, toute les filles me parlent, et je parle avec elles. Robbie a même décidé de me faire jouer numéro 10. Il comptait me mettre capitaine, mais mon entente avec l'équipe n'est pas encore parfaite. Les filles ne m'aiment pas encore beaucoup. C'est limite si je dérange quand je les reprends sur le terrain ou quand je fais des commandements. C'est le seul problème, sinon tout va à peu près bien au rugby. Je trouve que je joue plutôt bien – sans me venter. C'est pas encore parfait, mais j'ai beaucoup plus confiance en moi.
Il y a même la FFR (Fédération Française de Rugby) qui m'a proposé de venir faire le stage de repérage pour l'équipe de France... mais ma mère ne m'a pas laissé y aller et à répondu très négativement au message en se faisant passer pour moi. Et vue ce qu'elle a écrit, je ne suis pas sûr qu'ils me redemandent un jour.
Du coup, je suis assez déçu de ne pas pouvoir tenter ma chance pour aller en équipe de France. C'était un rêve de gosse qui ne se réalisera jamais.
Alors que je suis en train d'apprendre certains os du corps par cœur, la sonnette d'entrée me sort de mes révisions.
Ma mère n'est pas là, du coup je me lève lacement et je vais ouvrir. Quand j'ouvre la porte, j'ai la surprise de voir mon frère avec un sourire aux lèvres et une boite dans les mains. Tellement heureuse de le voir ici, je lui saute au coup. Il m'a trop manqué ! Il pose ses bras dans mon dos et il me sert contre lui.
— Bon anniversaire petite sœur chérie, me chuchote-t-il dans l'oreille.
Je m'écarte de lui et je le regarde, un peu perdu. C'est mon anniversaire aujourd'hui ?
— Me dis pas que tu as oublié ton anniv' quand même ?
— Euh... on est quel jour ?
Il souffle de désespérance, toujours avec son sourire, avant de me tendre une boite emballé d'un papier cadeau.
— Merci, fis-je un peux gêné en prenant le cadeaux. Fallait pas... t'es quand même pas venu ici rien que pour moi ?
— Ça fait cinq ans que je ne t'ai pas fêté ton anniversaire face à face, et je me suis dit que ça pouvait être une bonne idée. J'ai demandé à mon patron si je pouvais avoir cinq jours de congés pour ma petite sœur adoré. Et il me les a données.
Je le serre dans mes bras encore une fois. Il est tellement choux mon frère !
— Merci Dams, c'est le meilleur des anniversaires, lui dis-je dans l'oreille. Et j'ai moi aussi un cadeau pour ton anniv du coup.
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La Sioule, un jeu dangereux [EN CORRECTION]
Fiksi PenggemarSi on enlève les règles du rugby, ça donne un sport dangereux : la Sioule. Un sport dangereux dont la réputation est très restreinte et malsaine, peu de personne connaissent ce jeu. C'est un sport de brute où il n'y a pas de sentiment, du moins c'es...