Chapitre 25 | Karner

207 11 0
                                    

Oh putain ! C'est pas possible ! ON A GAGNE ! Je ne m'y attendais pas à celle-là, mais alors pas du tout ! On a gagné sur une putain de dernière action exécuté en équipe ! C'EST TROP BIEN !!!

Tous les joueurs se serrent la main, avant de péter un câble de joie suite à notre victoire. Ils se sautent tous dessus pour exprimer leur joie. Ensuite, ils se réunissent tous en rond autour des coachs et se mettent à chanter l'hymne de l'équipe en balançant de l'eau sur nous.

_ C'EST NOUS, OUI, C'EST BIEN NOUS QUI AVONS GAGNÉ ! OUI, VOUS AVEZ BIEN ENTENDU ! CE SONT LES ROYALS SIOU QUI ONT GAGNE !!! chantent-ils tous en cœur.

Cette chanson est nul, mais c'est notre chanson d'équipe. Elle en a vue passé des victoires cette chanson, et des défaites aussi. Mais ce qui est sûr, c'est que cette chanson ne risque pas de s'arrêter d'être chanté de sitôt.

Ils me font tellement rire ces gars, je ne quitterai cette équipe pour rien au monde, c'est comme une famille. Une ambiance de malade et chacun d'eux a le cœur sur la main – sauf Harmes, mais lui c'est à part ; mais il fait quand même partie de la famille avec son caractère de merde, c'est un peu comme notre père grincheux ; il a quand même un cœur, il faut juste savoir le trouver au fond de sa carcasse de pierre.

Tous les garçons rentrent dans leur vestiaire, et Drell nous attend pour rentrer dans le sien.

_ Karner, tu y vas, on va avec les garçons nous, me dit Harmes.

Je fais un signe positif de la tête et j'accompagne Drell dans son vestiaire. Je l'attends devant son vestiaire le temps qu'elle prenne sa douche.

_ Elle joue bien, fait une voix à côté de moi qui me surprend.

Je me retourne et vois Ulrich.

_ Ouais, je sais.

_ Elle est forte physiquement aussi, continu-t-il. Mes joueurs ont essayé de la casser en deux, mais elle est costaud, elle s'en est prise des coup dans la mâchoire et dans les épaules.

_ T'as quand même pas osé, soufflé-je. Tu as fait exprès de dire à tes joueurs de foncer tête baissé sur Drell.

_ Mais elle est dur la petite, mais vérifie si elle n'a pas une petite blessure. Un de mes hommes m'a dit qu'il avait entendu un craquement quand il lui a fait une cravate.

_ T'es qu'un salaud !

_ Elle va s'en prendre des coups, et on n'est pas la pire équipe, rajout-il en s'en allant. Mais elle a sa place dans votre équipe.

Le salaud, il a osé s'en prendre à Drell alors qu'elle jouait dans les règles...comme son père...

Elle sort du vestiaire en grimacent légèrement avec son sac dans la main, normalement elle le met sur son épaule.

_ T'as des blessures ? lui demandé-je.

_ Pourquoi tu me demandes ça ?

_ Tu t'es pris de sacrés choutes aujourd'hui, on doit guérir les petits bobo le plus vite possible, avant que ça ne devienne une grosse blessure qui mettra plusieurs mois à guérir, répondis-je.

_ Non, j'ai rien, tout va bien.

_ T'as pas mal à une épaule ou quelque chose du genre ?

_ Non, rien, tout va bien pour moi, répond-elle avec un ton un peu lacé.

_ D'accord.

Je pars devant Drell pour aller au club house. On mange le repas d'après-match et on repart chez nous.

Dans le bus, ils chantent tous des chansons paillardes. Elles ne sont pas très catholiques, mais elles sont bien pour fêter une victoire ou même une défaite, elles sont bien dans toute les situations, ça fait passer un très bon moment et ça fait passer le temps du trajet.

La Sioule, un jeu dangereux [EN CORRECTION]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant