La Sioule, un jeu dangereux [EN CORRECTION]

Chapitre 33 | Drell

Il m'aide à me relever gentiment et il m'amène dans une de salle de soin. Il me fait allonger sur la table de massage. Je tousse un petit coup, suite au coup de Maxel.

— T'as mal où ? me demande-t-il.

— Nul part, répondis-je sèchement en toussant.

Il prend des compresses, met du désinfectant dessus et il me le passe sur ma plaie au bras. Je grogne.

— T'as mal ?

— Non, mentis-je encore une fois en grincent des dents.

Je n'ai pas envie qu'on me soigne, et surtout pas un mec de cette équipe. C'est comme si je trahissais mon équipe.

— Dis-moi où t'as mal. Je suis là pour te soigner, je ne vais pas te faire de mal.

— Qui me dit que c'est vrai ?

— J'ai tenu tête à Maxel, et il n'y a pas beaucoup de personnes qui ose le faire, me dit-il en me regardant. Et aussi je t'ai délivré de tes liens, et je comptais te donner à boire et à mangé une fois que je t'aurais soigné.

Il a un belle accent du Sud-Ouest ce mec. Je trouve ça tellement mignon quand il parle. J'évite son regard.

— Dit moi où tu as mal, je ne peux pas te soigner si je ne sais rien, me supplie-t-il d'une douce voix.

Je lui montre mon ventre, ma tête et mon bras d'un signe vite fait. Il soulève mon tee-shirt jusqu'en dessous de ma poitrine et il regarde.

— Tu as quelques bleu, il t'a frappé ?

Je ne réponds pas. Il palpe mon ventre avant de rabaisser mon tee-shirt et de passer à mon bras.

— Je vais le tuer ce mec. Il a pas à faire ça, dit-il en désinfectant un peu violemment la plaie de mon bras. Je grogne à cause de ses mouvements, mes muscles se contractent.

— Oh... désoler, je voulais pas te faire mal.

Il y va un peu plus délicatement. Ensuite, il me passe de l'eau sur le visage.

— C'est bon, tu peux te relever.

Je me relève difficilement. Je tousse encore et j'ai encore mal à la tête.

— Merci, dis-je une fois que j'ai fini de cracher mes poumons.

— Ce n'est rien, mais je ne pourrais pas plus t'aider, dit-il avant de se retourner vers moi. Tu n'aurais jamais dû commencer la sioule, ton père n'a pas était très cool avec nous et Maxel veut se venger sur ça.

Il s'approche de moi et il me prend la température avec un engin qu'il passe sur mon front. Il retourne dans sa trousse à pharmacie et il me donne un Doliprane.

— T'as de la fièvre. Ça va mieux ?

Je fais un léger « oui » de la tête.

_ Aller, viens. Je vais te donner à manger.

Je ne veux pas partir, je suis bien ici. Enfin, j'ai surtout pas envie de revoir Maxel, j'ai peur de lui. Mais j'ai faim. L'appelle de la nourriture est plus fort que la peur !

Il me prend par le bras en me tenant fermement et on sort du vestiaire. Tous les garçons arrivent au même moment. J'ai l'impression d'être un aimant à malheur à ce moment...

_ Elle va mieux ? demande un joueur derrière nous.

_ T'occupes, répond le coach sèchement.

Il me tire vers la sortie et on entre dans le club house. Par chance, on n'a pas croisé Maxel et en plus, il n'est pas dans le club house. YEEES !