La Sioule, un jeu dangereux [EN CORRECTION]

Chapitre 56 | Maxel

Je m'habille classe pour l'anniv de Lloyd. Et ouais, aujourd'hui, c'est l'anniv de Lloyd, et je compte amener Drell à cette soirée. Et elle a intérêt à être classe elle aussi.

Je mets un jean bleu avec un tee-shirt noir et des basquettes noir. Je me coiffe vite fait, même si mes cheveux ne sont pas très long, même pas du tout. Un peu de parfum. Et voilà, un mec hyper classe.

Je prends une belle tenu que je suis allé chercher en magasin, ce matin, exprès pour Drell. Je toque à sa porte et je rentre. Elle est allongée sur son lit et elle regarde le plafond de manière pensive. Elle ne prête même pas attention à ma présence.

— On sort ce soir.

Elle détourne son regard vers moi avant de replongé sur le plafond en ignorant ouvertement mes paroles.

— On est quel jour ? me demande-t-elle comme si je n'avais rien dit.

— Le 4 février, pourquoi ?

Elle se relève et chuchote des injures. Elle frappe le matelas avec son poing avant de se rallonger. Je sais que demain c'est l'anniv de son frère, et j'en ai franchement rien à battre.

— Met ça, dis-je en lui balançant sa tenue.

Elle se relève et elle déplie la belle robe qui est atterrie juste à côté d'elle. Elle a l'air intrigué par sa belle robe moulante grise. Elle la balance sur ma tête d'un mouvement sec. Ah bah d'accord... le respect est mort.

— Je ne mets pas de robe, déclare-t-elle en se rallongeant.

— T'es juste obligé.

— Non, je n'aime pas les robes. Et en plus, elle est moulante cette robe, je déteste ça.

— Rien à battre, tu la mettras.

— Non.

— C'est l'anniv de Lloyd.

Elle ne répond pas. Elle s'en branle. Je vais lui exploser la gueule à force.

— Tu mets cette putain de robe ! dis-je sèchement en m'approchant d'elle. Je n'ai aucune pitié. Si tu ne la mets pas, tu resteras dans le cagibi jusqu'au match contre ton équipe !

Elle ne parait pas avoir peur, mais en elle, elle doit flipper. Tu ne peux pas rester indifférent face à ma réplique qui peut se réaliser si elle me chauffe. Elle ferme les yeux en soufflant.

— D'accord, chuchote-t-elle.

— Très bonne décision. Tu as deux minutes pour la mettre.

Le temps qu'elle l'enfile, je vais chercher du maquillage et un lisseur. Elle ne va pas être d'accord, mais elle sera obligée. Elle sait que je suis capable de la foutre dans le cagibi.

J'entre dans sa chambre, elle est allongée dans le lit, dans la même position que tout à l'heure, mais avec la robe sur elle.

— Lève-toi.

Elle se lève sans féminité en soufflant. Elle ne fait pas attention à comment elle se tient : les épaules molles et le dos courbé, avec un touche de "non-élégance féminine" qu'elle a toujours eu.

La robe lui moule ses formes et dévoile ses épaules, ses bras sont eux aussi moulé par des manches mi-longue. Même si cette fille est musclée et qu'elle se tient très mal, je trouve que ça lui va bien. Juste ses mollets et ses cuisses qui sont un peu trop musclé pour être féminine avec une robe. Ses hanches sont mises en valeur et son ventre plat aussi. Sa poitrine ressort avec le décolleté.

Elle est bien foutue cette meuf. Quand elle se met en valeur, elle est vraiment belle. Elle a beau ne pas être fine comme les autres filles, sa carrure musclée lui va bien. Comme on dirait, toute les filles sont belles.

Je regarde son visage et je lui donne la trousse à maquillage et un lisseur. Elle souffle.

— Tu sais ce qu'il te reste à faire, dis-je en m'approchant d'elle.

Elle lâche une longue expiration.

_ Cache-moi ces cicatrices qui sont sur ton jolie visage.

Elle baisse la tête au contact de ma main et je l'amène dans la salle de bain. Quinze minutes après, elle ressort avec un visage sans cicatrice, du liner et du mascara. Ses cheveux sont légèrement lissés. Elle aurait pu le faire un peu mieux, mais je ne vais pas lui en demander trop. Elle est belle quand elle prend soin d'elle, franchement. Tout les mecs pourraient tomber sous son charme dans une soirée.

— T'es belle comme ça.

Elle ne dit rien. Elle me regarde simplement.

Je lui montre des chaussures plate, de marque vans, noir et blanche. Un petit sourire se dessine sur ses lèvres. Enfin quelque chose de bien, elle n'a pas à porte des talons. Et oui, je peux être sympa quand je le veux.

— On y va, dis-je une fois qu'elle a fini de mettre ses chaussures.

Elle se lève. Je la prends par la taille pour la coller contre moi. Elle s'écarte automatiquement.

— Tu restes près de moi pour cette soirée, je n'ai pas envie que des gars te prennent pour une chaudasse.

A contre cœur, elle se laisse faire, et je la prends par la taille. J'aime bien la toucher, il y a tellement peu de gens qui ont eu le privilège de lui toucher les hanches, que je serais prêt à m'en vanter.

Je la fais rentrer côté passager et je l'emmène chez notre coach, Lloyd. Je veux la sortir de la voiture comme un gentleman, mais elle ne veut pas de ma main quand je lui tends pour la sortir de la voiture... Sympa... j'essais d'être cool et voilà comment elle me répond. Et elle veut que je la respecte après ?

Elle ne marche pas du tout comme une filles. Elle marche comme si elle était en jean... non, comme si elle était en jogging plutôt. Aucune féminité en elle, c'est pas possible. C'est limite si elle allait couper du bois comme un bucheron.

— Marche un peu plus sensuellement, on dirait une camionneuse.

Elle souffle. Elle se redresse et elle bouge un peu plus ses hanches en marchant. Je souris en voyant qu'elle fait ce qu'elle me demande.

Je sonne à la porte de la maison de Lloyd. C'est Lloyd qui nous ouvre. Il beugue quand il voit la fille à côté de moi.

— Pas mal Drell, t'es grave belle. Je ne savais pas que tu allais t'habiller comme ça pour moi, se réjouit--il en ajoutant un clin d'œil.

Elle souffle en roulant des yeux.

— Je te la laisse, je dois aller parler avec des gars, dis-je à Lloyd.

Lloyd affiche un grand sourire de satisfaction et il met son bras sur les épaules de Drell en la regardant. Drell ne bouge pas, elle sait qu'elle risque gros en résistant.