Chapitre 103 | Harmes

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_ A plus les gars, dis-je en serrant la main de tous les garçons.

Ils s'en vont tous, sauf Dams qui reste dormir ici.

Je range les assiettes avec Drell pendant que Agrège fait chier Dams en parlant sur le canapé, il lui pose plein de question sur comment c'est au Brésil, et j'ai l'impression que ça devient soulant pour Dams, mais je m'en fou vue que c'est son problème.

_ Tu dors avec ton frère ce soir ? demandé-je à Drell.

_ Non.

Vu comment elle m'a répondu, je pense qu'elle lui en veut toujours. C'est vrai qu'il n'a pas été très cool avec elle, et je la comprend un peu, il y a de quoi faire la gueule à Dams, mais ça reste son frère quand même.

_ Pourquoi ?

_ J'veux plus lui parler.

Je m'approche d'elle et je lui prends la mains.

_ Il t'aime, tu le sais qu'il t'aime, dis-je avec une voix douce.

_ Je sais, mais dès qu'il est énervé, je me fais remballer. J'en ai marre. J'veux plus le voir.

_ Bon, bah je sais pas comment on va faire alors. Tu dors avec moi sinon.

Elle me regarde l'air un peu dubitatif.

_ C'est soit moi, soit ton frère, rajouté-je avec un sourire en sachant déjà qui elle va choisir.

Elle se colle contre mon torse en fermant les yeux.

_ Je préfère toi mon poussin.

J'adore quand elle m'appelle comme ça, ça me rappelle la bonne époque avec son père. Même si j'ai longtemps voulu oublier son père, je suis content d'avoir fais sa connaissance, j'ai pue rencontrer sa fille, même si j'en suis sûr qu'il n'aurait pas voulu qu'elle vienne faire de la sioule.

Je prends son visage et je pose mes lèvres sur les siennes. Ensuite, elle s'échappe de mes bras pour déposer des couverts et des assiettes dans le lave-vaisselle.

Elle est si belle. J'ai envie de la prendre dans mes bras, de l'enlacer et de la protéger. De l'embrasser jusqu'à que je n'ai plus de souffle. Je ferais tout pour elle, pour cette fille exceptionnelle.

_ Je t'aime, avoué-je.

Elle se relève en se retournant pour me regarder, visiblement choquer par mes mots. Ses yeux sont agrandis par la surprise et son visage est marqué par le choque.

_ C'est la première fois que tu me le dis, remarque-t-elle.

Je souris pour lui donner raison. Un large sourire se dessine sur ses lèvres et elle me saute dessus pour déposer ses lèvres délicate sur les miennes en prenant mon visage dans ses mains.

Je prends son corps dans mes bras pour qu'elle ne tombe pas. Elle met ses bras autour de mon coup, et notre baisé se prolonge.

Je ressens tellement de chose pour elle. Je ne peux pas exprimer mes ressenties. Cette fille m'a complètement chamboulé. Grâce à elle, je vois la vie autrement : je rigole, je m'amuse, je prends du bon temps avec mes amis. Comme avant.

Notre baiser se stop quand nous n'avons plus d'air. Elle me regarde dans les yeux. Je la tiens toujours pour que nos tête soient à la même hauteur.

_ Je t'aime aussi, dit-elle avant de me donner un dernier baiser rapide.

Je l'aime tellement cette fille. Elle m'a donné le gout de vivre. Elle ma redonnée le gout de rigoler et de sourire. Je ne suis plus le Harmes froid, du moins, beaucoup moins qu'avant. Et tout ça, grâce à elle.

La Sioule, un jeu dangereux [EN CORRECTION]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant