— Réveil-toi Agrège ! dis-je en lui enlevant la couverture.
— Laisse-moi dormir, maman.
Bon. Je suis obligé de lui sauter dessus. Je prends de l'élan et je m'affale sur lui. Il se réveil en sursaut.
— Mais qu'est-ce que tu fais ?!
— Chut. Calme-toi, on va réveiller Harmes ? je m'enthousiasme en baissant le ton de ma voix.
— Ah oui, c'est vrai. J'avais oublié.
Après que je me sois dégagé de son lit, il en sort en caleçon. Il compte sortir de sa chambre comme ça.
— Tu ne veux pas mettre quelque chose ?
Il regarde ses jambes et il enfile un jogging qui traine par terre. Putain... c'est vraiment déguelasse... quoi que, je fais la même.
On sort de sa chambre en se dirigent vers la chambre de Harmes. Il fait jour, il est 8h du matin, et heureusement, aujourd'hui il est prévu qu'il face beau et chaud. Je prends une bouteille d'eau qui a passé la nuit dans le frigo. Agrège ouvre la porte, j'entre discrètement dans sa chambre. J'arrive à côté de sa tête, je le regarde.
Il dort si paisiblement. Ses cheveux sont en batailles, ce qui lui donne un petit charme. Ses lèvres sont légèrement ouvertes et ses yeux sont clos. Son visage est si angélique quand il n'a aucun muscle de tendu. Sa respiration est lente et régulière. Il est tellement mignon.
Un sourire se dessine sur mes lèvres. Ce serait con qu'il se reçoive cette bouteille d'eau froide sur la gueule.
J'ouvre la bouteille et dans un mouvement sec, je verse le contenu de la bouteille sur lui. Il se réveille en sursaut. Je lâche le bouteille pour m'enfuir. Il se la prend dans la tête, pendant que je cours pour sauver ma vie.
— Bon anniversaire ! je cris en partant de sa chambre.
Je fais bien attention à prendre la clé qui se trouve de son côté. Agrège ferme la porte, et je mets la clé dans la serrure en la tournant. Un clic retentie, pour dire que la porte est fermée.
On explose de rire avec Agrège. Harmes essai d'ouvrir la porte, mais elle ne s'ouvre pas, il reste bloqué de l'autre côté.
On est plié en deux. Je n'arrive plus à respirer tellement c'est marrant. La tête qu'il a fait quand il s'est réveillé.
— OUVREZ BANDE D'ENFOIRÉ ! QUE J'VOUS DÉFONCE LA GUEULE !!!
Nos rires s'apaisent au bout de plusieurs dizaines de secondes.
— C'est bon ? Vous avez fini de rire comme des hyènes ? s'agace Harmes. Vous pouvez m'ouvrir maintenant !
— Non ! lance Agrège.
Pour une fois qu'on peut lui faire n'importe quoi, on va en profiter.
— On t'ouvre à une seule condition, dis-je.
— Laquelle ?
— Tu nous laisses faire ce qu'on veut de toi aujourd'hui, sans que tu ne t'énerves.
Il souffle.
— Je préfère rester dans ma chambre, annonce-t-il.
— Ok, si c'est ce que tu veux. On a mis la clim dans ta chambre, au faite. Ne nous en veux pas trop, on trouvait qu'il faisait un peu chaud dans ta piole.
Agrège est explosé de rire, il n'arrive même plus à reprendre son souffle.
— Si il ne pète pas un câble avant la fin de la journée, je me coupe une couille, dit-il en explosant de rire.
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La Sioule, un jeu dangereux [EN CORRECTION]
FanfictionSi on enlève les règles du rugby, ça donne un sport dangereux : la Sioule. Un sport dangereux dont la réputation est très restreinte et malsaine, peu de personne connaissent ce jeu. C'est un sport de brute où il n'y a pas de sentiment, du moins c'es...