Chapitre 81.2 | Drell

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Je sens quelqu'un se rapprocher. Je lève la tête et je vois Harmes s'assoir sur le canapé en se tenant le genoux. Je pose mon portable et je me redresse.

Il a les cheveux mouillés, ce qui laisse à croire qu'il vient de sortir de la douche. Il est torse-nu avec un short en tissu qui lui descend jusqu'au-dessus du genoux. Sa mèche qui redescend sur son front lui donne un petit charme, mais sa mâchoire qui est contracté et son visage froid enlèvent ce charme.

Son torse musclé lui donne une sensation d'invincibilité. Il a un beau corps musclé et une belle forme d'épaule. Ses bras ont des courbes magnifiques, à en faire baver.

— Ça va ? demandé-je.

— Oui, souffle-t-il.

— Tu veux que je te le bouge ?

Je m'y connais un peu en massage de genoux, je suis particulièrement bien habile avec les genoux. J'ai dû malaxer plusieurs fois celui de mon frère quand il était petit à cause des chutes au rugby, puis j'ai toujours eu un petit don pour masser les gens.

Il me regarde et il regarde son genoux.

— Normalement c'est Agrège qui doit le faire, mais il est parti dans sa chambre ce con.

— Tu veux que je le remplace pour ce soir ?

Il hésite. Il regarde son genoux, et il me regarde, pour ensuite rediriger son regard sur son genoux.

— Je veux bien, finit-il par dire.

Je me lève et je touche son genoux. Il est un peu gonflé. Je le malaxe pendant cinq bonne minutes avec un baume qui traîne sur la table basse. Au début, il grince des dents, puis au fil du temps, il s'apaise et mon massage semble lui faire du bien. Sans me venter, je suis plutôt doué pour les massages et les papouilles, j'ai comme des doigts de fée.

Je sens dans son genoux qu'il se détend, il se laisse aller au fil des secondes qui passent. Ça me fait plaisir que sa lui fasse du bien. Il s'enfonce dans le canapé se détendant.

— T'es beaucoup plus douce que Agrège, souffle-t-il comme un soulagement. J'adore ce que tu me fais.

Je lève la tête pour le regarder en souriant. Il a l'air apaisé, avec les yeux fermé, la respiration saine, et il profite du moment. Je peux même entrevoir un petit sourire sur ses lèvres, un sourire de plaisir.

Je continue mon massage pendant quelques minutes.

— Voilà. Ça va mieux ? fis-je en me relevant rapidement en regardant son genoux.

Je le vois se lever, mais c'est pas pour autant que je bouge. Je fixe toujours son genoux qui est maintenant déplier. Ce n'est que lorsque je lève la tête vers le visage de Harmes que je me rends compte de notre extrême proximité. Il me fixe de ses yeux bleu. C'est un mélange de bleu foncé et de bleu ciel autour de son iris. Ils sont magnifiques et envoutant.

Son regard vient se planter dans le mien. Son visage, en temps normal froid et dur, est étrangement doux. Sa mâchoire n'est pas contractée et ses lèvres sont légèrement ouverte. Il me parait... accueillant... et attirant.

Ses yeux, normalement froid, qui me glacent le sang, sont, eux aussi doux et ils me donnent une sensation de chaleur. Son regard se porte soudainement sur mes lèvres d'un regard furtif, à plusieurs reprise, jusqu'à y rester quelques seconde avant de me regarder dans les yeux avec une certaine envie.

Sa tête se rapproche de la mienne. Les centimètres se font de plus en plus court. Mon rythme cardiaque augmente. Des frissons me parcourent le corps. Ma respiration devient chaude.

La Sioule, un jeu dangereux [EN CORRECTION]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant