Arlette traversait le hall de S.F. quand elle sentit vibrer son téléphone portable dans la poche de son pantalon, et ouvrit sa messagerie d'un geste machinal :
Sabrya :
Hey ! Tu es encore à S.F ?
: Arlette
Oui, dans le hall, pourquoi ?
Sabrya :
On est là, on arrive !
: Arlette
On ?
Sabrya :
Charlie est là aussi. On arrive, et on t'explique !
Arlette releva la tête de son écran, et fronça les sourcils. Que se passait-il encore ?
Voyant approcher ses deux amis, elle se redressa, l'air interrogateur.
Sabrya courut presque vers elle : elle avait l'air grave.
- Mais... Que se passe-t-il, à la fin ? demanda la jeune chanteuse à son amie.
- Je me demande aussi, mais Charlie n'a rien voulu me dire.
Sabrya paraissait aussi perdue que son amie, et se tourna vers leur camarade.
- J'ai une petite théorie, intervint celui-ci, mais je ne sais pas si c'est vraiment utile. Mais peut-être que si on sait qui est derrière tout cela, on pourrait faire cesser cet enfer.
- Derrière tout ça ? Mais quoi ? demanda Arlette, n'y comprenant décidément plus rien.
- La publication de cette photographie. Je suis persuadé que la personne qui a fait ça savait parfaitement ce qu'elle déclencherait.
*°*°*
- Alors, récapitulons, dit Charlie, accoudé à la balustrade du balcon, la salle en contrebas...
- ... Est celle où nous étions lorsque la photo a été prise, oui, confirma Arlette. Elle se sentait terriblement mal-à-l'aise, mais faire remonter les souvenirs pénibles de cette affreuse journée était nécessaire.
- Cette personne devait faire partie du lycée, connaître particulièrement Arlette et être membre de S.F, ou en tout cas y avoir un proche, récita Sabrya, songeuse.
- Oui, et apparemment, cette personne connaissait bien cette partie. Vue comme l'entrée du balcon est difficile à trouver, il faut savoir sur quelle pièce il donne, et en trouver l'entrée, reprit Charlie. La personne qui a prit la photo n'est pas passée là par hasard. Cela devait-être quelqu'un de proche, pour qu'elle connaisse tes horaires, ton lieu de répétition, et qu'elle se doute de... ton penchant. Timothée ? Il avait des raisons de t'en vouloir.
- Non, dit Sabrya, il était en solfège ce jour-là. Jusqu'à vingt heures.
- Donc, pas lui. Et Arlette n'a aucune idée, et n'a jamais eu de soupçons envers quiconque...
Arlette acquiesça, confuse, mais se reprit rapidement.
- Mais qui aurait fait une telle chose ? demanda la jeune fille, sa voix montant dangereusement dans les aiguës.
Charlie s'appuya sur le mur, le regard dans le vague et les sourcils froncés:
- Membre du lycée... Et de Semplice... proche d'Arlette... connaissant des détails personnels sur elle... et voulant la heurter... marmonna le détective improvisé. J'y suis.
Iel se redressa, et fixa ses deux amies.
- Je crois qu'une seule personne aurait pu faire une telle chose, mais nous a bien caché son jeu, du début à la fin - iel laissa un instant flotter le silence, renforçant le dramatisme de l'instant, puis se tourna vers l'amie la plus proche d'Arlette- ... pas vrai, Sabrya ?!
* Alors, suspens insoutenable ?!
Des explications, des théories ? Parce que là, tout devient trèèèès compliqué.
Qu'en pensez-vous ?
Alors, vous vous y attendiez ?
Bon, je ne vous dérange pas plus longtemps, je vous remercie juste pour vos votes et commentaires, c'est vraiment ce qui me donne l'envie de partager mes histoires, et qui me motive ! :)
Bon, à très bientôt !*
Jeanne
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- Dissimilarity -
Romance{ HISTOIRE TERMINÉE } Arlette, jeune passionnée de musique d'à peine dix-sept ans, vit la tête pleine de rêves, et comme dans toutes les histoires d'adolescents, elle est amoureuse ; rien de très étonnant. Si l'on oublie le fait que cet amour soit d...