Quelques jours après, Brive la Gaillarde
[NALA PETIJEAN]Manou: Nala ! Y'a quelqu'un qui demande à te voir ! Elle me crie depuis le rez-de-chaussée et je dévale les escaliers une fois que j'ai fini ce que j'avais à faire à l'étage
Une fois n'est pas coutume, je retrouve Nabil dans l'entrée de notre maison, et son sourire grandit au fur et à mesure que je m'approche de lui . Manou part pour nous laisser seuls, et, prise d'une confiance surprenante, je dépose mes lèvres au coin des siennes dans un bref baiser.
Nabil: et c'est en quel honneur ? Il me demande, les sourcils haussés
-parce que j'ai énormément d'estime pour toi. Je fais un léger sourire de coin, et il lâche un petit rire qui me fait comprendre qu'il se souvient du pourquoi j'ai dit cette phrase. Il se penche pour me ré-embrasser, toujours de manière chaste et brève
Nabil: et ça c'est pour te dire bonjour. Je souris
-alors on pourra aussi se dire bonjour comme ça au lycée ? Je demande, mine de rien, mais avec une idée en tête toutefois
Nabil: nan. Il se braque. Ils peuvent pas comprendre. J'hoche la tête et j'ai la réponse à la question intérieure que je me posais. Oui, Nabil ressent quelque chose pour moi, comme moi je ressens quelque chose pour lui. Il est juste pas prêt à se l'avouer. Bref. Il se gratte la nuque. T'as pas un briquet à me dépanner ?
-heu... si bien sûr ! Attends. Je vais fouiller dans mon sac à main qui est dans le placard de l'entrée, et en sort ce dont il a besoin. Tiens. Je lui tends, et au moment où il l'attrape, les doigts de nos mains se frôlent, et j'ai une sensation étrange mais agréable tant dans le ventre, que dans le cœur
Nabil: merci. Il le regarde avec un sourire amusé. Snoopy hein ? Je pouffe de rire. J'me dépêche de m'en racheter un pour vite te le rendre
-non, t'en fais pas, j'en ai d'autres. Il hoche la tête. Et tu es venu pour... ? Je demande, un peu perdue. Il est quand même pas venu ici juste pour ça ? A moins que ça soit uniquement une excuse pour me voir ... ça se tient comme prétexte, non ? Tu dévies Nala là, dis-je à moi-même intérieurement pour essayer de me raisonner
Nabil : je vais aller chercher mes manuels de cours pour la rentrée... j'me demandais si tu voulais venir avec moi en ville pour aller les chercher à la librairie ?
-je suis déjà allée les récupérer. Je grimace, désolée. Il perd son sourire, visiblement déçu. Mais je peux quand même t'accompagner, ça me dérange pas. Son visage s'illumine d'une lueur de joie et je me mets à sourire, tellement sa joie est communicative. Je vais juste prévenir Manou, tu m'attends ? Bien sûr qu'il t'attend, il veut y aller avec toi espèce de débile
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[N.O.S] 𝐋𝐄𝐒 𝐋𝐀𝐑𝐌𝐄𝐒 𝐒𝐎𝐍𝐓 𝐁𝐑𝐔̂𝐋𝐀𝐍𝐓𝐄𝐒
FanfictionUn adage nous affirme que les épreuves de la vie consolident les liens forts existant auparavant entre deux personnes. Pourtant, un autre dicton, diamétralement opposé, nous indique que les personnes ayant vécu moult drames, proches ou éloignés de l...