Mi septembre 2013, Bordeaux
[NALA PETIJEAN]Déjà une quinzaine de jours que je suis de nouveau toute seule, entre les quatre murs de mon appartement, en attendant ma rentrée en Bachelor qui aura lieu dans quelques jours. C'est impressionnant comme le temps semble se dérouler au ralenti, maintenant que je n'ai plus personne à mes côtés pour me faire rire
Je suis assise dans mon lit, en tailleur, tout en serrant contre moi ma peluche nounours, celle que Nabil m'a offerte à la fête foraine.
Il me manque terriblement, c'est un fait.
Je regarde l'heure sur mon téléphone, et je souris doucement en voyant mon fond d'écran. C'est une photo qu'on a prise pendant la mi-temps du match de foot à la Corogne. J'ai voulu cadrer tout le monde sur le selfie, alors pour que la tête de tous les garçons apparaisse bien à l'écran, j'ai levé mon bras le plus haut possible. Résultat, c'est moi qu'on ne voit quasiment pas, puisqu'il n'y a que le haut de mon visage sur la photo, du milieu de mon nez à mon front. Mais je sais que je souris, parce que j'ai mes fameuses petites pattes d'oies au coin des yeux, mais aussi parce que je m'en souviens comme si c'était hier
J'ai l'impression d'avoir un vide à la place du coeur, comme s'il me manquait quelque chose, ce quelque chose qui me permet d'être complète et comblée. Tout me fait penser à lui, et je souris tristement en regardant les photos que nous avons prises ensemble, depuis que j'ai eu ce téléphone. Comme si nous nous étions de nouveau séparés, alors que nous ne nous sommes même pas remis en couple, je broie du noir.
J'ai appelé Olivia pour lui faire un compte rendu de tout ce que j'ai vécu depuis la dernière fois que nous nous sommes parlées. Et le verdict de ma psy particulière est rapidement tombée: je serais éperdument amoureuse de Nabil
Je commence à me souvenir de tous les petits détails qui me permettraient de confirmer ou d'infirmer son diagnostic, quand des petits coups retentissent contre ma porte d'entrée. Et au vu de la manière dont les coups sont frappés, il n'y a aucun doute. C'est lui
Je me lève brusquement du lit, et trottine rapidement vers la porte pour ouvrir à mon invité. Aussitôt la serrure déverrouillée, deux gros bras m'entourent et me rapprochent vivement d'un torse, torse que je percute brutalement de la joue
Nabil: coucou toi. Je relève la tête vers lui, alors que lui baisse la sienne pour pouvoir embrasser tendrement mes lèvres
-t'as fait bon voyage ? Il ne me répond qu'un petit grognement, alors que sa tête s'enfouit déjà dans mon cou. Je passe mes ongles dans sa nuque, alors qu'un petit soupir d'aise s'échappe de ses lèvres, me faisant automatiquement sourire
Nabil: c'était long sans toi. Il m'avoue franchement, alors que je lui réponds que de mon côté, l'attente était tout aussi longue. Et ce simple aveu de sa part fait de nouveau battre mon coeur, alors que je retrouve de la joie de vivre. Ça y est, j'ai retrouvé ma moitié
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[N.O.S] 𝐋𝐄𝐒 𝐋𝐀𝐑𝐌𝐄𝐒 𝐒𝐎𝐍𝐓 𝐁𝐑𝐔̂𝐋𝐀𝐍𝐓𝐄𝐒
FanfictionUn adage nous affirme que les épreuves de la vie consolident les liens forts existant auparavant entre deux personnes. Pourtant, un autre dicton, diamétralement opposé, nous indique que les personnes ayant vécu moult drames, proches ou éloignés de l...