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Début février 2006, Brive la Gaillarde [NALA PETIJEAN]

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Début février 2006, Brive la Gaillarde
[NALA PETIJEAN]

On profite de la pause déjeuner pour faire le point tous ensemble sur qui serait potentiellement intéressé par la proposition de Bastien, à savoir, passer une partie des vacances d'été tous ensemble en Espagne. J'ai été désignée pour faire la liste des participants, et Olivia me dicte les noms pendant que je les écris.

Bastien: y'a qui pour l'instant Nala ?

-alors, je redis les noms, et si j'en ai oublié ou que j'en ai compté en trop, vous me le dites, d'accord ? Olivia, Bastien, Malik, Nabil, moi, Marie, et peut-être Sophie. Ensuite, en dehors de la classe, y'a Solann, le coach de la salle, Tarik, le frère de Nabil, et Déborah, une amie de Tarik. Donc... on serait 10

Olivia: attends, Éric et Cyril aussi ils veulent

Bastien: 12, franchement ça passe pour réserver non ? Je relève ma tête et mes yeux tombent directement dans ceux de Nabil. Je le vois me faire un petit sourire et j'essaie de lui répondre discrètement. Du coup, qui est chaud en espagnol ? On se regarde tous les uns les autres. Bah allez, dénoncez vous, histoire d'avoir un devis. Comme ça on peut estimer combien chacun aura à payer

Olivia: ouais et on re-ajuste en fonction des désistements. Elle me regarde

-N'y penses même pas. Je dis, catégorique. De toute façon c'est trop tôt, d'ici là, le devis sera plus valable. Et peut-être que certains pourront même plus venir. Je secoue la tête. Non, faut attendre au moins le mois d'avril - mai. On en reparlera à ce moment-là

Je me lève et sors pour aller fumer une cigarette devant les grilles du lycée. Je fouille dans mes poches pour trouver mon briquet, et quand je suis à deux doigts d'abandonner ma recherche, je vois une main tenant un zippo se tendre devant moi. J'allume le cul de mon cylindre avant de le rendre à son propriétaire, qui s'allume lui aussi son tabac

Nabil: madame se la joue déjà cheffe d'entreprise à ce que je vois. Je pouffe de rire tout en crachant ma fumée

-n'importe quoi, j'ai juste redit ce que Madame Boyer nous a appris

Nabil: ouais mais je sais pas, le ton que t'as employé était vachement sexy. Je reprends une taffe en tournant mon regard à l'opposé de lui, gênée. A deux doigts d'avoir envie de toi. Il lance, mine de rien, me faisant m'étouffer

-préviens avant de dire des trucs comme ça putain. Je grogne alors qu'il se moque gentiment de moi

Nabil: désolé. Il me fait sa meilleure mine navrée. II est nouveau celui-la ? Il tend son doigt vers mon trapèze, là où un nouveau tatouage décore ma peau

-le sens du détail à ce que je vois. Je souris. Oui, il est nouveau. Je plante mes yeux dans les siens, et ses prunelles brillent d'une lueur de curiosité. Y'a écrit « soror mea », c'est du latin

[N.O.S] 𝐋𝐄𝐒 𝐋𝐀𝐑𝐌𝐄𝐒 𝐒𝐎𝐍𝐓 𝐁𝐑𝐔̂𝐋𝐀𝐍𝐓𝐄𝐒Où les histoires vivent. Découvrez maintenant