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Une semaine plus tard, Gagarine [NABIL ANDRIEU]

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Une semaine plus tard, Gagarine
[NABIL ANDRIEU]

Je klaxonne tout en levant la tête vers le bâtiment situé devant moi, et quelques instants plus tard, la p'tite tête toute hnina de ma brunette arrive, avant de s'immobiliser en me voyant dans ma gova. Effectivement, j'avais peut-être oublié de lui dire que si je voulais qu'on se voit soir-ce, c'était pour une balade en voiture

J'lui tape la bise avant de lui ouvrir la porte passager pour qu'elle foute son cul sur le siège, et pendant qu'elle s'attache, j'me rassois derrière le volant. Je détaille tous ses mouvements, comme si j'la découvrais pour la première fois, et j'dois très certainement avoir les pupilles en forme de cœur. J'suis complètement fou amoureux d'elle, alors je tente le tout pour le tout, tellement j'ai envie qu'elle m'offre une seconde chance. J'sais pas trop si j'suis en période d'essai, ou si elle m'a déjà donné une autre chance mais qu'elle me le dit pas pour me faire mariner, mais dans tous les cas, j'ai envie de lui montrer que j'ai gé-chan, et dans le sens positif du terme

-on y va ? Elle hoche la tête, et j'fais rapidement vrombir le moteur, alors qu'elle pouffe de rire tandis que je fais le kéké

Nala: tu l'as acheté avec... enfin...

-Ouais. Je lui avoue honnêtement, alors que j'ai bien compris qu'elle se demande si elle est à bord d'un bolide payé avec de l'argent sale

J'commence à accélérer, et de temps à autre, je regarde un peu sur ma droite, là où ma petite étoile se tripote nerveusement les doigts, tout en se mordillant la lèvre, comme si elle était mal à l'aise

-c'est la vitesse qui te dérange ? Je lui demande, inquiet

Nala: non, non, vas-y, j'aime ça la vitesse, et je sais que tu nous planteras pas... enfin... je crois. Elle dit plus doucement, et j'peux pas m'empêcher de serrer mes mains sur le volant. Tu vois les conséquences de tes actes, sale hmar. Manou m'a appelé. Elle brise le silence quelques minutes après. Hadès est mort. J'la regarde sans savoir quoi dire et quoi faire, et mon seul réflexe est de poser ma main sur sa cuisse pour la réconforter. J'm'en veux, parce que c'était mon chien, mais qu'il devait même pas le savoir tellement j'étais absente... j'ai été une maîtresse horrible pour lui. Je sens sa voix se casser légèrement sous l'émotion

-dis pas ça, c'est pas vrai. Elle me sourit légèrement, alors que le feu auquel je me suis arrêté repasse au vert. T'as été une super maîtresse, le clebs il a passé sa meilleure vie à se promener tous les quatre matins. Il a eu v'la les gratouilles, v'la l'amour et tout. Et il savait très bien qui t'étais, parce qu'à chaque fois que t'appelais Manou, il était juste à côté à écouter la conv

Nala: comment tu le sais ? Elle fronce les sourcils. Et merde

-j'sais pas, simple supposition. Je hausse les épaules, alors que son regard sonde mon profil, comme pour essayer de lire en moi

[N.O.S] 𝐋𝐄𝐒 𝐋𝐀𝐑𝐌𝐄𝐒 𝐒𝐎𝐍𝐓 𝐁𝐑𝐔̂𝐋𝐀𝐍𝐓𝐄𝐒Où les histoires vivent. Découvrez maintenant