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Août 2006, Marbella [NABIL ANDRIEU]

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Août 2006, Marbella
[NABIL ANDRIEU]

Je mords ma lèvre pour ne pas rire, quand je vois ma meuf, encore vêtue de sa tenue de sport, et dégoulinante de sueur, se pencher vers Bastien, un marqueur permanent à la main.

Pour ne pas crever de chaud, on s'est levés de bonne heure, et on a direct tracé vers le stade. Là-bas, on a improvisé une séance de sport avec les moyens du bord, alors c'était quasi que des pompes, des tractions, des abdos et de la course. Et ouais j'ai pas honte de le dire, elle m'a mis une sacré raclée. Quand tu la regardes comme ça, elle paie pas de mine, mais elle a une sacré force et une sacré condition physique. Une vraie machine de muscle.

Elle fait dépasser le bout de sa langue pour s'appliquer sur son tracé, et moi je louche sur la goutte de sueur qui coule jusqu'à s'écraser entre ses seins. J'ai presque envie de me réincarner en transpi là, tout de suite

-oublie pas les poils. Elle relève la tête, et fronce les sourcils. Sur les couilles, là, rajoute des poils

Elle perfectionne donc son dessin sur le front de Bastien, puis rebouche le feutre, et part ni vu ni connu dans notre chambre. J'la suis de près, et j'sais qu'elle fait exprès de faire rouler ses hanches. Et avec les marques de bronzage qu'elle a, additionné à son putain de dos bien musclé, bien tracé, j'ai limite envie de la séquestrer dans la chambre et de pas en ressortir de toutes les vacances.

Dans le couloir, on croise Solann sortir de sa chambre. Il rase les murs, le visage fatigué, et tourne sa tête quand il nous croise, de manière à ce que nos regards ne se croisent pas. J'dis trop rien, parce que de toute façon, comme hier soir, on fera nos meilleures théories avec ma meuf juste avant de s'endormir. On aime trop ça c'est abusé.

Mais j'suis obligé d'ouvrir ma bouche quand je vois mon reuf sortir de sa chambre sur la pointe des pieds, et regarder à droite à gauche avant de traverser le couloir

Nala: on est là Tarik. Sa mine se déconfit, se comprenant grillé, mais il vient quand même nous voir

Tarik: faites pas de bruit, si Debbie voit que je me suis barré, elle va péter un plomb. Je fronce les sourcils. J'vais prendre l'air, elle me soule

-t'as peur qu'elle te fasse une scène ?

Tarik: mais elle va me faire une scène. Il souffle avant de frotter son visage. La prochaine fois, un de nous deux dormira ailleurs, mais hors de questions qu'on soit Déborah et moi, au même endroit au même moment

Nala: j'croyais que vous étiez ensemble. Elle fronce les sourcils et j'fais pareil. Y'a encore deux jours, ils s'mangeaient la bouche en public, et là on dirait un vieux couple qui peut plus s'blairer

Tarik: longue histoire. Il passe à côté de moi, avant de tapoter mon épaule . T'as de la chance d'avoir une meuf comme elle. La laisse pas partir surtout, elle vaut tout l'or du monde

[N.O.S] 𝐋𝐄𝐒 𝐋𝐀𝐑𝐌𝐄𝐒 𝐒𝐎𝐍𝐓 𝐁𝐑𝐔̂𝐋𝐀𝐍𝐓𝐄𝐒Où les histoires vivent. Découvrez maintenant