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Janvier 2006, Brive la Gaillarde [NALA PETIJEAN]

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Janvier 2006, Brive la Gaillarde
[NALA PETIJEAN]

Ça fait plusieurs heures que j'essaie de m'endormir en vain, alors, dépitée de ne pas trouver le sommeil, je me relève, enfile une veste, et descends les escaliers pour sortir de la maison.

Je prends soin d'écrire un petit mot à ma grand-mère, au cas où elle se lèverait avant que je sois revenue, et pense à glisser mon portable dans la poche de ma veste. Après ça, j'enfile une paire de baskets, et referme la porte derrière moi après avoir pris soin de garder le trousseau de clefs.

Je commence à marcher dans les rues désertes, et m'arrête quelques secondes, le temps d'actionner le briquet pour allumer le cul de la cigarette. J'expulse la fumée dans le ciel, et reprends ma balade nocturne quand je crois distinguer au loin une silhouette sur le rebord de la fenêtre de la chambre de Nabil. Je plisse les yeux, pensant avoir une hallucination, et au même moment, mon portable se met à émettre un son, signe que j'ai reçu un message

[MESSAGES]

De: Simba
C'est toi ?

A: Simba
Non, c'est ma jumelle maléfique xD

La silhouette descend de la fenêtre, et trottine vers moi. Au fur et à mesure qu'il se rapproche, mon sourire grandit sur mon visage, jusqu'au moment où il pose ses mains sur mes hanches pour me coller contre lui, et qu'il m'embrasse tendrement

-je t'ai dit, c'est pas moi, c'est ma jumelle maléfique. Il pouffe de rire

Nabil: et cette jumelle maléfique, elle arrivait pas à dormir ? Je secoue négativement la tête. Manou t'a laissé sortir ? Il s'inquiète, les sourcils froncés

-elle dormait, je lui ai laissé un petit papier sur le frigo. Mais j'ai déjà fait le coup, et elle m'a rien dit. Je hausse les épaules. C'est pas comme si on était dans une cité, la moyenne d'âge ici est de 80 ans, et encore, c'est nous qui la rajeunissons. Il se passe plus rien après 19h, regarde, y'a pas un chat dans les rues. Je lui montre d'un signe de main la rue autour de nous

Nabil: putain c'est vrai en plus. Il rigole

-et toi ? Pourquoi tu dormais pas ?

Nabil: j'écrivais. J'avais de l'inspi. Il plisse ses lèvres vers le bas, tout en plantant ses yeux dans les miens

-Monsieur est un artiste alors ? Je passe ma main dans sa nuque, et la sienne se cale dans le bas de mon dos

Nabil: artiste, je sais pas, mais en tout cas j'gratte quelques trucs ouais. Je hausse un sourcil

-tu me feras lire ? Ou écouter ?

Nabil: quand ça sera plus travaillé, tu seras la première. Il embrasse ma tempe. Tu veux qu'on aille faire un tour ? Attends, on va y aller en bécane, il dit, après que j'ai répondu positivement à sa proposition

[N.O.S] 𝐋𝐄𝐒 𝐋𝐀𝐑𝐌𝐄𝐒 𝐒𝐎𝐍𝐓 𝐁𝐑𝐔̂𝐋𝐀𝐍𝐓𝐄𝐒Où les histoires vivent. Découvrez maintenant