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Quelques jours plus tard, Brive la Gaillarde[NALA  AMAURY]

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Quelques jours plus tard, Brive la Gaillarde
[NALA  AMAURY]

Une fois arrivés au lycée, je descends prudemment de la moto, et recoiffe mes cheveux après avoir enlevé le casque. Je commence à tendre mon bras pour le redonner à son propriétaire, mais je suis arrêtée dans mon mouvement.

Nabil: non vas-y garde-le, je te le donne. Je fronce les sourcils. Tu m'as dit que tu voulais passer le permis moto plus tard, alors comme ça le jour où tu auras ta bécane, tu auras déjà un petit peu d'équipement

-Nabil... je dis, mal à l'aise

Nabil: ça me fait plaisir, vraiment. Je hoche la tête et m'avance dans les couloirs, sans prêter attention à Nabil plus que ça. 

C'est étrange, mais je n'arrive pas à maintenir la proximité que j'ai avec Nabil une fois arrivée au lycée. Je crois que j'ai peur de le déranger, d'être le boulet que personne ne veut, mais que tout le monde se trimballe. Oui c'est ça, j'ai l'impression d'être de trop dans son cercle d'amis.
Je fais donc un petit sourire timide en passant devant les autres garçons, et rejoins Olivia qui m'attend déjà devant notre salle de classe.

Olivia: ah ouais, la grande classe, c'est Nabil qui te dépose maintenant. Elle me fait la bise pendant que je ricane

-Manou est en panne de voiture, ne cherche pas midi à quatorze heures

Olivia : c'est vrai ce mensonge ? Elle demande d'un ton suspicieux

-passe à la maison et demande-lui au pire. Son visage se déconfit

Olivia: donc il se passe rien entre vous ?

-absolument rien. Je secoue négativement la tête

Olivia: pourtant vous parlez bien en cours ...

-parce que faut bien faire passer le temps. Je hausse les épaules. La prof d'histoire géo passe devant nous. Elle peut pas tomber dans les escaliers celle-là ?

Olivia: oh bah même mourir, ça nous dérangerait pas hein. On pouffe de rire. Déjà rien que le premier jour, la manière dont elle t'a parlé, j'aurais pas aimé. Je grimace en repensant au ton que madame Grossins avait employé. Elle tourne le regard vers moi, et tapote mon épaule. Bon courage avec elle. Elle me désigne la vieille femme d'un signe de tête et part s'installer à sa table.

A la fin du cours, madame Grossins tape violemment sur son bureau à l'aide de son manuel.

Mme Grossins: bon, je vais vous donner un travail en binôme, vous aurez plus ou moins un mois pour le faire. Je me retourne vivement vers Olivia, et on commence à négocier avec des gestes pour savoir qui va se déplacer pour aller à côté de l'autre. Commencez pas à vous exciter, vous allez le faire avec la personne à côté de vous, j'ai pas envie de me prendre la tête à constituer des binômes. Je tourne la tête dépitée vers Nabil

[N.O.S] 𝐋𝐄𝐒 𝐋𝐀𝐑𝐌𝐄𝐒 𝐒𝐎𝐍𝐓 𝐁𝐑𝐔̂𝐋𝐀𝐍𝐓𝐄𝐒Où les histoires vivent. Découvrez maintenant