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Le jour même, La Corogne[NALA PETIJEAN]

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Le jour même, La Corogne
[NALA PETIJEAN]

Nabil vient de finir d'appliquer la crème sur mes genoux, et après s'être essuyé les mains sur une serviette de bain que je lui ai tendue, il décide d'appuyer son dos contre le meuble en face de mon lit. Nous nous regardons ainsi dans le blanc des yeux depuis au moins 5min, comme si on attendait de savoir qui allait avoir le courage de sauter sur l'autre, alors que la tension dans la pièce est pire que bouillante, tellement le désir n'a fait que s'accroître au fur et à mesure des secondes de massage

Finalement, c'est lui qui fait le premier pas, mais au moment où ses mains se posent sur mes joues, et que les miennes se posent dans le creu de sa taille, on toque à la porte et juste après, la tête de Lucas passe dans l'encadrement

Lucas: on pensait aller en ville pour graille un vrai truc, tellement le sandwich qu'on s'est mangé ta'l'heure était degueu... Nabil souffle de frustration tout en basculant sa tête en arrière, alors que je me lève pour rejoidnre le séjour

-hé les gars on est allés faire les courses exprès, c'est pas pour aller bouffer dehors tous les jours et toutes les heures. Je regarde l'heure sur mon téléphone, en soupirant de désespoir quand je constate qu'ils ont encore faim alors qu'on a mangé il y a de ça 45min. Si vous voulez je vous fais un vrai déjeuner, mais commencez même pas à dépenser des sommes folles dans les restos pour touristes

Karim: sah, elle a pas tort

Nader: allez femme, va faire à manger. Il dit d'un ton macho qui ne me plaît pas du tout, tout en étalant ses jambes sur la table basse, alors qu'il est vautré dans le canapé comme un loukoum

-qu'est-ce qu'il veut le gros tas ? Je claque méchamment, sans me contrôler. Je ne sais pas si c'est la colère qui est trop grande pour être contenue, ou simplement Olivia qui a trop déteint sur moi, mais je crois que je n'ai plus envie d'être conciliante avec des gens comme lui. Et punaise que ça fait du bien de lâcher ce qu'on a sur le coeur

Je me dirige donc en cuisine, mais des pas me suivent. Je les entends, mais je sens surtout une présence, sa présence

Nabil: elle devient féline la bambina. Il dit tout en me bloquant contre le plan de travail, son torse se plaquant contre mon dos. Instinctivement, ma tête se penche sur le côté, tandis que ses lèvres parsèment mon épiderme de baisers chauds et légèrement mouillés

-c'est gentil de venir me donner un coup de main. Je lui donne un coup de fesses dans le bassin pour le repousser légèrement, vu qu'à n'importe quel moment, un garçon peut nous surprendre. Mais j'ai fait là une erreur de débutante, étant donné qu'il pousse un petit grognement de désir, et que sa prise sur mes hanches se resserre. Comme si ça l'excitait

Nabil: tu sais ce que tu m'as dit tout à l'heure... il articule contre ma peau, alors que je me mords le bout de la langue pour rester maîtresse de mes émotions. Tu veux que je te dise un secret ? Le bout de son nez frôle ma peau jusqu'à ce que ses lèvres atteignent mon oreille. Il me mordille doucement le lobe, alors que mon bas ventre se contracte légèrement, avant de m'avouer son secret. Je ressens pareil. Tu m'plais tous les jours un peu plus, et j'crois que ce que je ressens pour toi, ça va jamais partir. Pour mon plus grand bonheur. Il dit dans un souffle, alors que je frissonne

[N.O.S] 𝐋𝐄𝐒 𝐋𝐀𝐑𝐌𝐄𝐒 𝐒𝐎𝐍𝐓 𝐁𝐑𝐔̂𝐋𝐀𝐍𝐓𝐄𝐒Où les histoires vivent. Découvrez maintenant