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Décembre 2004, Brive la Gaillarde [NALA AMAURY]

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Décembre 2004, Brive la Gaillarde
[NALA AMAURY]

Je claque la portière de la voiture, mets mon sac sur l'épaule et dans un signe de main, je salue ma grand-mère qui vient de me déposer au lycée. Aux grilles, j'aperçois Olivia, et je m'empresse d'aller vers elle.

Je la prends dans mes bras avant de lui faire la bise, et nous pénétrons l'enceinte de l'établissement l'une à côté de l'autre. Au loin, Nabil et ses amis sont tous assis sur une table de pique-nique en bois, leurs pieds posés sur le banc. Je repense à notre conversation de la dernière fois, et à la manière dont il me considère.

Je vois qu'il m'a vu puisque il a sa tête dans ma direction, et je suis quasiment sûre qu'il attend de voir ce que je vais faire.

Olivia me tire de ma rêverie puisqu'elle secoue mon bras énergiquement, et je m'excuse rapidement auprès d'elle avant de la laisser en plan quelques secondes, juste le temps d'aller voir le petit groupe.

Je m'approche d'abord timidement, et au vu du sourire grandissant sur le visage du fils Andrieu, je pense qu'il est content de me voir, peut-être même qu'il est fier que je me décide à venir. Alors, au fur et à mesure que la distance entre nous se réduit, je prends de l'assurance, essayant d'avancer d'un pas décidé et déterminé.

-salut ! J'essaie de parler d'une voix forte

Bastien: hey ! Salut Nala ! Il se lève et s'approche pour venir me faire la bise

Nabil: ça va ? Il me demande avant de lui aussi me saluer d'une bise

-et vous les gars ? Ils hochent la tête, et je continue de faire la bise aux autres membres du petit groupe

Bastien: il t'est arrivé quoi aux jambes ? Je sens les regards masculins descendre, et s'arrêter à mes genoux

-le temps humide réveille mes douleurs. Je grimace

Bastien: genre à ton âge, t'as des rhumatismes toi ? Ils rigolent tous, mais je sens bien que c'est un rire taquin et non vraiment moqueur

Nabil: elle a les cartilages abîmés espèce de trou du cul. Il dit sur le même ton léger en chahutant gentiment son ami

-c'est ça. Je confirme les dires du brun, et j'essaie de cacher ma surprise. Il s'est rappelé de ce que j'ai dit ? J'étais gymnaste, et voilà le résultat. Je montre d'un geste mes deux genouillères

—mais quand tu dis gymnaste, genre bon niveau ou bien... ? S'intéresse un autre garçon

-on se débrouillait pas trop mal... je dis modestement

Nabil: arrête de vouloir faire la modeste sérieux ! La meuf elle a gagné je sais pas combien de trophées ! Elle était giga forte ! J'allais rétorquer mais il me coupe. L'étagère de ta chambre elle est à deux doigts de se péter en deux sous le poids des trucs ! Toutes les têtes se tournent désormais vers lui

[N.O.S] 𝐋𝐄𝐒 𝐋𝐀𝐑𝐌𝐄𝐒 𝐒𝐎𝐍𝐓 𝐁𝐑𝐔̂𝐋𝐀𝐍𝐓𝐄𝐒Où les histoires vivent. Découvrez maintenant