33

567 27 34
                                        

Le lendemain, Brive la Gaillarde [NALA PETIJEAN]

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

Le lendemain, Brive la Gaillarde
[NALA PETIJEAN]

Les aboiements d'Hadès me réveillent, et je me tourne vers ma table de nuit pour constater qu'il est déjà 11h. Je suis éclatée d'hier.

Je tente de m'asseoir dans mon lit, mais un mal de tête me fait grimacer. J'ai le tournis, et même si je me sens vaseuse, j'ai aussi envie de manger.

Mes yeux essayent de s'habituer à la luminosité de la pièce puisque j'ai oublié de fermer mes volets hier soir, et mon regard tombe pile poil sur mon cadeau de Noël, posé sur mon bureau. Je souris alors doucement, tout en mordant ma lèvre, en me rappelant de la magique soirée d'hier. Alors c'est pas un rêve, je sors vraiment avec Nabil ?

Je roule jusqu'au bord de mon lit, et glisse lentement mes jambes jusqu'à ce que mes pieds touchent le sol. C'est à ce moment que je me redresse lentement, tout en tenant ma tête entre mes mains en espérant que ça atténue la douleur.

J'enfile un long teeshirt qui retombe sur mon jogging large, et je me dirige vers les escaliers en traînant des pieds, pour aller rejoindre ma grand-mère.
Je pouffe de rire en la voyant dans le même état que moi. Elle regarde son cachet d'aspirine se dissoudre dans son verre d'eau, la mine fatiguée. J'embrasse sa tempe, et me laisse tomber sur la chaise à côté d'elle

-nuit agitée ? Je la taquine

Manou: oui. Elle masse sa tempe en grimaçant. J'ai voulu faire la jeune en buvant une bouteille de Ruinard, mais je crois que c'est plus de mon âge. Elle enfouit sa tête dans ses bras. Et toi ? Ça valait le coup que tu te mettes dans cet état au moins ? Je commence à rougir

-Ça valait largement le coup. Je dis, tandis qu'un petit sourire commence à étirer la commissure de mes lèvres

Manou: il s'appelle comment ? Elle fait rouler le tube d'aspirine sur la table pour que j'en prenne un, et je le réceptionne en fronçant les sourcils

-qui ça ?

Manou: le garçon qui t'a embrassé et qui fait que tu as un sourire niais sur le visage. Je soupire. Tu sais quoi, tu m'en parleras plus tard. Elle tapote mon bras. Je vais me recoucher. Elle se lève, un plaid sur le dos et traînant ses pieds sur le sol, avant de refermer la porte de sa chambre.

Pendant ce temps, je me fais cuire quelques pancakes à la poêle, et je les arrose de sirop d'érable et de quelques fruits surgelés comme à mon habitude, une fois que je les ai glissés dans mon assiette.

Une fois que je les ai mangés, je fais la vaisselle, et laisse sur l'égouttoir l'assiette et les couverts, avant de remonter dans ma salle de bain pour me laver les dents et le visage. Hier soir, j'étais tellement fatiguée que je n'ai même pas pris la peine de me démaquiller. Et ce matin, mon reflet dans le miroir est digne d'un film d'horreur.

[N.O.S] 𝐋𝐄𝐒 𝐋𝐀𝐑𝐌𝐄𝐒 𝐒𝐎𝐍𝐓 𝐁𝐑𝐔̂𝐋𝐀𝐍𝐓𝐄𝐒Où les histoires vivent. Découvrez maintenant