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10 Novembre 2012, Tarterêts [NALA PETIJEAN]

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10 Novembre 2012, Tarterêts
[NALA PETIJEAN]

Après avoir garé ma voiture sur le parking, je me dirige le pas pressé vers les Tarterêts 2000. René m'a envoyé un message un peu plus tôt dans la matinée, et, ayant insisté sur le caractère urgent de la chose, je n'ai pas hésité une seule seconde avant d'accourir pour me rendre dans l'association du bandit

Quand j'ouvre la porte de son bureau, je vois la silhouette de l'homme, penchée en avant sur la table et prenant son front entre ses mains

-René ? Il lève ma tête dans ma direction

René: ah, viens ! Il me fait signe de le rejoindre

-tu avais besoin de moi ?

René: oui... mais que ça reste entre nous... j'opine, lui indiquant ainsi que je lui donne ma parole. Je dois coincer Dassault. D'une manière ou d'une autre. Je sais absolument pas comment m'y prendre, mais il faut que j'arrive à avoir des aveux

-est-ce que, quand vous parlez tous les deux, sans témoins, il parle librement ? Je vois une lueur de confiance dans ses yeux, comme s'il avait compris que j'avais un plan

René: oui. Et c'est pour ça que je veux avoir des preuves trangibles. Parce que sinon, j'irais nulle part. C'est la parole d'un mec qu'on respecte et qu'on croit, contre celle d'un ex taulard. Autant te dire que ce sera vite tranché. Je grogne, pour lui faire comprendre que j'ai bien saisi tout l'enjeu

-est-ce que tu es fouillé quand vous conversez affaires ? Il secoue négativement la tête. Bon... alors tu as sa confiance c'est déjà ça... tu es prêt à trahir sa confiance, quoi qu'il en coûte ? Il acquiesce. Ok.... Je réfléchis rapidement, et décide de partir vers une boutique fourre-tout que j'ai déjà repéré sur mon trajet pour aller à la fac, tout en promettant à René de revenir le plus vite possible

C'est ce que je fais, avant de pénétrer de nouveau dans le bâtiment de l'association, une caméra espion sous le bras

-je te l'installerai dans la boutonnière de ton cuir, tu n'enlèveras pas ton manteau quand tu ira le voir, ok ? Tu diras que tu en as pas pour longtemps

René: il a accepté une entrevue avec moi. Dans moins d'une heure, dans son bureau. Tout d'un coup, sous le stress et l'imminence de l'événement, je me mets à trembler. Putain j'espère que ça va passer, parce que René risque gros, et que ça sera de ma faute. J'aurais encore plus Nabil contre moi si son père est incarcéré par mon unique responsabilité

Et quand on parle du loup, on en voit la queue

A l'instant même où je suis en pleine tentative d'accrochage de la caméra dans le manteau du papa, l'algérien débarque, le regard haineux et le visage fermé

[N.O.S] 𝐋𝐄𝐒 𝐋𝐀𝐑𝐌𝐄𝐒 𝐒𝐎𝐍𝐓 𝐁𝐑𝐔̂𝐋𝐀𝐍𝐓𝐄𝐒Où les histoires vivent. Découvrez maintenant