[N.O.S] 𝐋𝐄𝐒 𝐋𝐀𝐑𝐌𝐄𝐒 𝐒𝐎𝐍𝐓 𝐁𝐑𝐔̂𝐋𝐀𝐍𝐓𝐄𝐒

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Une semaine plus tard, Marbella
[NABIL ANDRIEU]

Je souffle et passe une main sur mon front, avant de tourner ma tête vers la brune qui dort à poings fermés à mes côtés, sous la couette. Zeubi elle est malade elle, je suis transpirant comme un bœuf, il fait plus de 40 degrés, et elle, elle dort là-dessous. Chelou la racli.

Nala: dors par-dessus si t'as chaud. Elle marmonne, encore à moitié endormie

-je suis déjà par-dessus. Je râle. Et j'suis même à deux doigts de me foutre à poil. Elle tourne sa tête vers moi, et j'peux pas m'empêcher de sourire de coin. Ah bah là tout d'un coup, y'a du monde. Elle frappe lascivement mon épaule, et je pouffe de rire, avant qu'elle ne se retourne, et qu'elle enfouisse sa tête dans la couette. J'te comprends pas sah. Elle répond pas, alors je continue mon monologue. Comment tu fais pour être autant à l'aise alors que c'est des températures des enfers dehors ?

Nala: la différence entre les sudistes et les nordistes. Sa voix est étouffée par le linge de lit

-mais même les moustiques ! Je m'offusque. Ils te piquent même pas à toi !

Nala: la différence entre les sudistes et les nordistes

-tu m'saoules

Nala: tu vas vraiment bouder pour ça ? Elle se découvre, et bouge pour me surplomber. Instinctivement, je pose mes mains sur le bas de son dos, quasi sur ses fesses, et ses cheveux qui tombent chatouillent mon visage. Elle pose ses mains sur mon torse, et ses yeux louchent sur ma bouche pendant qu'elle mord sa lèvre inférieure

-tu vas m'faire bander si tu continues. Elle se relève rapidement, comme gênée et les joues rouges, tandis que je rigole comme un gros con

Ma meuf se dirige vers sa valise, et commence à fouiller dedans, comme si elle avait une idée bien précise en tête. Quelque instants plus tard, elle en sort une brassière et un short avant de me regarder furtivement, et de me demander de fermer les yeux le temps qu'elle change de haut. J'fais ce qu'elle me demande, même si je comprends pas son délire d'être pudique. J'la vois bien à poil quand on couche ensemble après tout.

Quoi qu'il en soit, une fois changée, elle me jette des affaires et me demande de me changer et de la rejoindre devant la maison pour qu'on aille faire du sport. J'ai pas le courage de refuser, d'autant plus que je sens que je vais avoir besoin de me défouler avant la journée qui nous attend.

Depuis les premières tensions, rien n'est redescendu, au contraire. J'sais pas trop ce qui se trame, mais après Solann et Olivia, Tarik s'est embrouillé avec Solann, puis c'est Olivia qui s'est embrouillée avec mon reuf. Déborah est en froid avec Rik-ta depuis quasi le début du séjour, et elle commence à lancer des pics à ma brune. En bref, un bourbier sans nom.