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Août 2006, Marbella[NALA PETIJEAN]

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Août 2006, Marbella
[NALA PETIJEAN]

Allongées sur les transats au bord de la piscine, nous profitons toutes du soleil, et des températures estivales pour bronzer.

Nous sommes arrivés hier dans l'après-midi, mais ce n'est qu'aujourd'hui que commencent réellement nos vacances. Parce que gérer des garçons de 17-18 ans qui se bagarrent pour savoir qui aura la plus belle chambre, et qui ensuite se rejettent la patate chaude pour ne pas avoir à faire les courses, croyez moi que ce n'est pas de tout repos.

Olivia, qui est à ma gauche, se tourne, pour se mettre sur le dos, et pousse un petit soupir de plaisir.

Olivia: franchement, les meufs, si c'est pas du luxe ça, je crois que je comprends rien à la vie. Je pouffe de rire

Déborah: ça fait quand même très vacances entre couple d'amis ... instantanément, nos têtes, à Olivia et à moi, se dirigent vers la sienne, et je descends mes lunettes de soleil sur mon nez pour pouvoir la regarder correctement

Olivia: t'as dit le mot magique. Elle sourit, avide de potins. On est 3 filles ici, Nanoush est en couple avec le crétin là-bas. Elle désigne du doigt Nabil, qui essaie de chevaucher de manière infructueuse une espèce de bouée dans l'eau, depuis au moins une demi-heure. Moi je suis avec celui qui s'croit beau gosse. D'un geste las, elle désigne Solann, qui contracte ses biceps et ses pectoraux, en se regardant dans le reflet de la vitre. Donc le seul cassos qui reste, c'est conchita. Elle se redresse de son siège. Alors ? Couple ou pas couple ? Déborah me lance un regard, que j'interprète comme un appel à l'aide

-et oui Déborah, on veut savoir. Je souris comme une peste, en sachant pertinemment qu'elle attendait que je prenne sa défense

Déborah: sérieux vous abusez... elle souffle. En plus faut tout reprendre à zéro. J'attrape mon verre de coca à mes côtés, et commence à le siroter à la paille

Déborah commence ainsi un long monologue, en nous expliquant comment ils se sont connus, comment ils ont tourné autour du pot un long moment avant de sortir ensemble, et comment ils ont finalement décidé de cesser leurs enfantillages pour franchir le cap.

Je souris tout en l'écoutant, attendrie par la manière dont elle parle de Tarik. On sent bien que les deux ont une relation très particulière, et qu'ils sont très proches. Je vois même les prunelles de la jeune femme briller d'une lueur que je reconnais immédiatement. Elle est amoureuse

Olivia: mais du coup, vous êtes ensemble ? Je fronce les sourcils devant son insistance, et le ton qu'elle emploie. Elle semble très déterminée à avoir la réponse à sa question, et ça m'étonne de sa part. C'est pas son genre

Déborah: c'est là que c'est compliqué... elle grimace. On s'est beaucoup rapprochés, et je pense qu'on est à nouveau dans cette zone de flou où on est plus que des amis, mais moins qu'un couple. Je suis hyper nostalgique de tout ce qu'on a vécu, et vu que c'est mon premier amour, je pense qu'une partie de moi sera toujours intimement liée à lui. Ce qui fait que malgré tout ce qu'il m'a fait, il suffit qu'il me dise « je veux recommencer » pour que je tombe à ses pieds

[N.O.S] 𝐋𝐄𝐒 𝐋𝐀𝐑𝐌𝐄𝐒 𝐒𝐎𝐍𝐓 𝐁𝐑𝐔̂𝐋𝐀𝐍𝐓𝐄𝐒Où les histoires vivent. Découvrez maintenant