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Fin août 2006, Marbella[NALA PETIJEAN]

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Fin août 2006, Marbella
[NALA PETIJEAN]

On est tous couchés depuis deux bonnes heures au moins, et pourtant, je crois que personne n'arrive à dormir. Un mélange d'excitation et de nostalgie, puisque c'est notre dernière nuit ici, et que nous allons reprendre la route pour Brive dès demain.

J'avoue que je suis quand même bien contente que tout ça se termine, ma petite vie tranquille me manque terriblement, tout comme Hadès et Manou. Je crois que la petite voix intérieure qui me disait que ces vacances étaient une mauvaise idée avait raison. En plus d'avoir eu l'impression d'être une adulte et une mère de famille nombreuse, Déborah n'a pas manqué l'occasion de me piquer, pour n'importe quelle raison, me faisant passer pour son punching-ball humain.

Je tourne dans le lit, espérant trouvant une position confortable me faisant rejoindre rapidement le doux pays des rêves, et un souffle chaud s'échoue dans ma nuque avant qu'une main ne s'aventure discrètement sous mon haut de pyjama, avant de glisser et de remonter quasiment sur mon sternum

Nabil: toi non plus ? Sa voix qui devient de plus en plus grave à cause de la cigarette me provoque un frisson

-j'ai envie de prendre ma tête et de m'assommer. Je le sens rire contre ma nuque

Nabil: lève toi. Il se redresse et je le regarde perdue tandis qu'il enfile un teeshirt

-si t'as prévu de me jeter de la falaise, saches que maman témoignera contre toi à ton jugement devant Dieu. Je souris doucement tandis qu'il pouffe de rire

Nabil: nan, j'voulais juste t'emmener en balade... il plisse ses lèvres vers le bas. Mais tu viens de me donner une bonne idée. Je lui jette un oreiller en pleine tête, avant de me lever et de troquer mon pyjama contre un short et un débardeur crop top

Des chaussettes et une paire de baskets enfilées plus tard, nous voici dans notre ultime balade nocturne ici, en Espagne.

Et alors qu'on se balade tranquillement main dans la main, accompagnés seulement du bruit lointain des vagues, nous nous approchons d'un petit bar, à l'intérieur duquel un guitariste joue un air romantique.

Nabil me tire légèrement le bras et je me retrouve collée à son torse, juste avant qu'une de ses mains ne se pose sur ma chute de reins, et que les doigts de son autre main restée libre, s'enlacent aux miens. Son regard plonge dans le mien, et un petit sourire naît sur nos lèvres

-alors tu vas aussi danser sur ces routes-là ? Je lui demande doucement

Nabil: je vais tenter une valse, mais tu te moques pas hein ? J'opine, et on esquisse quelques pas ensemble, sous les étoiles

Je me sens tellement bien dans ses bras que j'aimerais que le temps s'arrête, et qu'on reste à cet instant précis pour l'éternité. Qu'on ne vieillisse jamais, et que les problèmes du quotidien ne reviennent jamais nous déranger. Qu'il n'y ait plus de lycée, plus de bac, plus de recherches d'études, de soucis d'argent pour les Andrieu. Juste Nala et Simba.

[N.O.S] 𝐋𝐄𝐒 𝐋𝐀𝐑𝐌𝐄𝐒 𝐒𝐎𝐍𝐓 𝐁𝐑𝐔̂𝐋𝐀𝐍𝐓𝐄𝐒Où les histoires vivent. Découvrez maintenant