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Deux jours plus tard, Alicante [NALA PETIJEAN]

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Deux jours plus tard, Alicante
[NALA PETIJEAN]

-allez Nabil, mets-y du tien ! Je soupire, les mains sur les hanches

Nabil : laisse-moi dormir zeubi. Il enfouit sa tête sous l'oreiller alors que je le fixe, dépitée. Je sens ton regard sur mon V, mais tu me feras pas changer d'avis. C'est pas l'heure. Il marmonne

-c'est ce qu'on verra

Aujourd'hui, c'est notre dernier jour de vacances. Dans quelques heures, nous serons de nouveau dans notre quotidien merdique et stressant, au beau milieu de nos tours grises et moroses. Le retour à la réalité va faire mal. Heureusement que quelques jours après notre retour, nous célébrerons notre mariage. Toute occasion est bonne pour s'évader, et penser à autre chose que notre vie anxiogène où tous les coups sont permis pour se sortir, soi et sa famille, de la misère. Alors tout le monde attend impatiemment cette union, qui sera l'occasion parfaite de prolonger un tant soit peu cette légèreté caractéristique de nos vacances espagnoles

Mais en attendant, il faut regrouper nos affaires, et faire les valises. Et pour mon plus grand désespoir, Nabil ne veut pas coopérer

Il paraît que la faiblesse d'un homme, c'est la femme. Moi je dirais plutôt que c'est le sexe. Alors je tente le tout pour le tout. Je me déshabille donc pour rester en lingerie, et me trémousse innocemment devant ses yeux

Nabil: tu fais quoi ? Il grommelle en dégageant discrètement un coin de son oreiller du devant de son visage, pour me surveiller ni vu ni connu

-les valises. Je me penche en avant, mon fessier bien en évidence devant son nez, alors qu'au juron qu'il lâche, je sens qu'il va bientôt céder

Nabil: t'es putain de sexy, j'te l'ai déjà dit ? Sa main se pose sur ma fesse, qu'il caresse. Et d'un coup d'œil jeté derrière mon épaule, je m'aperçois qu'il s'est maintenant tourné sur le dos, la tête dirigée vers mon arrière train. Mais surtout, il a enlevé l'oreiller qu'il avait jusqu'à présent sur le visage. T'en mets pas souvent, des blancs. Il me fait remarquer, en parlant de mes sous-vêtements

-parce que je peux pas les mettre quand je suis blanche comme un cul, c'est à dire une grande partie de l'année. C'est beau que sur une peau bronzée, les dessous blancs

Nabil: arrête, t'es bronzée naturellement quand même. Je secoue négativement la tête alors qu'il fronce les sourcils

-autobronzant

Nabil: quoi ? Il se redresse. Oh l'arnaque. Je lâche un petit rire

-vous remarquez vraiment rien les hommes, c'est aberrant. Le nombre de fois où je me suis trompée dans la teinte, où j'en ai trop mis, et où je l'ai mal appliqué... j'pensais que t'avais compris, moi

[N.O.S] 𝐋𝐄𝐒 𝐋𝐀𝐑𝐌𝐄𝐒 𝐒𝐎𝐍𝐓 𝐁𝐑𝐔̂𝐋𝐀𝐍𝐓𝐄𝐒Où les histoires vivent. Découvrez maintenant