20 mai 2014, Bordeaux
[NABIL ANDRIEU]Nala a la tête dans ses bouquins, cahiers, fiches Bristol et tout l'attirail de la parfaite étudiante depuis bien trop longtemps à mon goût. Le seul moment où elle a levé son nez, c'est quand j'ai toqué à la baie vitrée, et qu'elle m'a ouvert. C'était il y a déjà 5h. Et depuis, wallou. Pas un seul mot depuis son « coucou » et son smack tout timide
Je la regarde bosser, alors que j'ai clairement l'impression d'être invisible, mon menton dans ma paume de main
-tu veux pas faire une pause ? Je lui marmonne, blasé
Nala: j'ai mon oral demain... je peux pas
-tu sais que ça sert à rien de taffer la veille d'un exam ?
Nala: c'est juste pour me rassurer
-tu connais tout par coeur, j'en suis sûr
Nala: oui mais même... je vais culpabiliser sinon
-tu sais ce que je te propose ? Elle lève enfin la tête vers moi, et hausse un sourcil. J'te fais réviser, en te posant toutes les questions... et si t'as tout juste, t'es obligée de lâcher tout ça. Je lui désigne du doigt la table, cachée sous le monticule de feuilles
Nala: d'accord. Mais les questions, tu peux me les poser dans le désordre ? Je veux être sûre que je connais réellement les réponses, et pas juste l'ordre. J'opine
-si tu veux. Elle me sourit. Mais viens, on va dans ta cour. J'ai envie de prendre l'air, et je suis sûr que ça te fera du bien à toi aussi
Elle me suit timidement, alors qu'une fois posés dans la cour, elle répond du tac au tac à toutes les réponses. Elle débite v'la les mots sur les questions auxquelles il faut argumenter, et j'la regarde admiratif, un grand sourire sur les lèvres. Elle a une mémoire de baisé, j'ai jamais vu ça
Finalement, je lui annonce qu'elle est prête pour demain, et après avoir poussé un soupir de soulagement, bien que je sache qu'elle ne sera véritablement détendue qu'une fois l'oral derrière elle, elle s'avachit sur moi, alors que je passe ma main dans son dos que je papouille
-c'est loin d'ici Arcachon ?
Nala: on peut se débrouiller avec les transports...pourquoi ?
-Mets un maillot et on y va
Nala: quoi ? Elle se redresse et plante son visage en face du mien
-j't'emmène au soleil. Elle se lève, sautille comme une gamine, et court directement vers la chambre pour préparer son sac
Qu'est-ce que je donnerais pas pour son bonheur
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[N.O.S] 𝐋𝐄𝐒 𝐋𝐀𝐑𝐌𝐄𝐒 𝐒𝐎𝐍𝐓 𝐁𝐑𝐔̂𝐋𝐀𝐍𝐓𝐄𝐒
FanfictionUn adage nous affirme que les épreuves de la vie consolident les liens forts existant auparavant entre deux personnes. Pourtant, un autre dicton, diamétralement opposé, nous indique que les personnes ayant vécu moult drames, proches ou éloignés de l...