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14 février 2006, Brive la Gaillarde [NALA PETIJEAN]

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14 février 2006, Brive la Gaillarde
[NALA PETIJEAN]

Je vérifie que j'ai tous les sujets des oraux des années précédentes dans mon sac, ainsi que les extraits des textes et mes cours, et je sors pour traverser l'avenue et aller chez Nabil.

Aujourd'hui, nous n'avons pas cours, car les professeurs sont réquisitionnés pour passer les oraux blancs de langue étrangère des terminales. Les nôtres arrivant dans quelques semaines, j'ai proposé à mon copain de le retrouver chez lui pour que nous puissions nous entraîner au calme sur l'oral de français, et il a très rapidement accepté.

Je toque à la porte, et Sarah vient m'ouvrir, Yanis sur ses pas. Je m'accroupis pour prendre le petit garçon dans mes bras, et je sens sa tête glisser dans mon cou et humer mon odeur. Ses petites mains se perdent dans ma nuque, et agrippent les petits cheveux qui retombent de mon chignon que j'ai fait à la va-vite avant de partir.

On se détache, et je vois ses yeux briller et un grand sourire étirer ses lèvres. Cet enfant est vraiment adorable. Je me relève, et Yanis attrape ma main pour m'emmener dans sa chambre, pensant certainement que je suis venue jouer avec lui, mais je suis obligée de le stopper assez rapidement, tout en appréhendant grandement sa réaction

-yaya, mon chat, je suis désolée mais je vais pas pouvoir jouer avec toi... je grimace

Yanis: pourquoi ? Il commence à faire une moue triste

-Naha elle est venue pour travailler avec Bibil, tu comprends ? Je caresse son visage et je remonte sur son front, là où je chasse les cheveux qui le lui cache

Yanis: c'est trop nul. Il semble bouder

-je sais, mais c'est comme ça. C'est pour ça qu'il faut pas grandir. Je souris doucement

Yanis: promis, moi je grandirais pas. Je lâche un petit rire

-et t'as bien raison. La porte de la chambre de Nabil s'ouvre, et mon copain vient vers moi, le pas nonchalant. Il enroule un de ses bras autour de ma taille, et embrasse ma tempe, avant de se pencher à mon oreille pour me parler en chuchotant

Nabil: tu me trompes avec lui, toi maintenant ? Je lui souris, amusée par sa remarque

-je lui faisais juste comprendre que j'étais venue pour travailler avec toi. Son regard pétille d'une lueur enfantine

Nabil: allez, tu viens ? Il me prend la main et commence à tirer dessus

-deux secondes. Je m'accroupis devant le cadet Andrieu, qui me regarde avec un air de chien battu. Naha elle se dépêche de travailler, comme ça après elle vient jouer avec toi d'accord ? Son visage s'illumine

Yanis: c'est vrai ?

-je te promets rien, mais je vais faire le maximum. Je lui offre un sourire rassurant. Et si ça marche pas aujourd'hui, et bah tu viendras à la maison un autre jour et on jouera avec Hadès, d'accord ?

[N.O.S] 𝐋𝐄𝐒 𝐋𝐀𝐑𝐌𝐄𝐒 𝐒𝐎𝐍𝐓 𝐁𝐑𝐔̂𝐋𝐀𝐍𝐓𝐄𝐒Où les histoires vivent. Découvrez maintenant