Le lendemain, Paris-Gare de Lyon
[NALA PETIJEAN]Je traîne ma grosse valise derrière moi, alors que j'envie intérieurement mon copain qui ne se déplace qu'avec un petit sac à dos tout léger. Évidemment, lui est venu et est reparti de chez moi en touriste, alors que j'ai dû prendre toutes mes affaires de cours, et suffisamment de vêtements pour tenir deux bons gros mois. Je passe ma quinzaine de vacances à Gagarine, avant de migrer pour passer l'intégralité de mon stage, ainsi que mon autre quinzaine de vacances au zoo, chez Nabil
Je suis épuisée de ces allers retours incessants, et de tout ce trimbalage. Là j'ai qu'une envie: me poser définitivement dans un appartement, et oublier la définition même du mot « déménagement »
-Nabil ? Il tourne sa tête vers moi alors que nous nous dirigeons vers le parking. J'avais prévu avec ton père que ça soit lui qui vienne me chercher, je lui avais donné l'heure de mon train... je pince mes lèvres, contrariée que notre couple soit révélé au grand jour aussi bêtement
Nabil: ouais mais entre temps, il a dû caler des rendez-vous avec ses avocats. Par rapport à son procès avec Dassault, t'sais. Jopine. Et du coup, j'ai proposé de le remplacer pour le libérer. Problème réglé
-ok. Et je suis censée avoir réagi comment en te voyant arriver ? Je lui demande, pour qu'on puisse accorder nos versions
Nabil: et bah tu étais heureuse de me revoir. Il hausse les épaules. Je t'ai envoyé un message pour te prévenir du changement ce matin. Il me fait un clin d'œil, et ouvre le coffre de son allemande. Je te ramène à Gag ou je peux encore profiter de toi ? Je voulais qu'on passe au studio
-et bah alors allons-y ! Je claque le coffre bruyamment et pleine d'entrain, alors que je l'entends râler. Désolée, je contrôle pas ma force. Je grimace alors que lui me regarde, désespéré. Pourtant depuis le temps, il devrait avoir l'habitude.
Je m'attache rapidement alors que Nabil fait gronder le moteur, et nous sortons rapidement du parking pour nous engager sur la A6. La route droite et monotone me fait somnoler, alors que Nabil a posé sa main chaude sur ma cuisse depuis déjà quelques minutes.
Mes yeux sont en train de se fermer sans que je puisse les contrôler, mais tout d'un coup, Nabil vocifère et je me réveille brusquement.
Alors que nous étions sur la voie du milieu, un camion sur notre droite a voulu changer de voie, sans regarder ses retros, nous obligeant à nous déporter sur la voie de gauche. Et si au même instant, une voiture arrivait sur cette dite voie, nous nous serions retrouvés écrasés entre le camion et la voiture
Nabil accélère violemment pour repasser devant le camion, alors que j'essaie de calmer mon cœur qui se met à s'emballer. A cause de la force avec laquelle il presse l'accélérateur, ma tête se plaque contre l'appuie-tête, tandis que je murmure à mon copain de se calmer. Mais apparemment, il ne m'entend pas
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[N.O.S] 𝐋𝐄𝐒 𝐋𝐀𝐑𝐌𝐄𝐒 𝐒𝐎𝐍𝐓 𝐁𝐑𝐔̂𝐋𝐀𝐍𝐓𝐄𝐒
FanfictionUn adage nous affirme que les épreuves de la vie consolident les liens forts existant auparavant entre deux personnes. Pourtant, un autre dicton, diamétralement opposé, nous indique que les personnes ayant vécu moult drames, proches ou éloignés de l...