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Quelques jours plus tard, Alicante [NALA PETIJEAN]

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Quelques jours plus tard, Alicante
[NALA PETIJEAN]

Le soleil est déjà haut dans le ciel, et je barbote dans la piscine tandis qu'Olivia bronze sur un transat non loin de moi, et que tous les autres sont encore en train de dormir. Ça fait du bien d'avoir un peu de tranquillité et de calme au milieu de la tornade que sont ces vacances. Les garçons sont gentils mais épuisants quand même, il faut se l'avouer

Au bout de quelques temps, Nabil vient me rejoindre, et s'assoit sur le rebord de la piscine histoire de se tremper les pieds, alors que je pose mes avant-bras non loin de ses cuisses pour m'accouder et lui faire face 

-bien dormi petite marmotte ? Il se penche vers moi pour m'embrasser tendrement le front

Nabil: ouais. Il s'étire. Mais vas-y, j'me suis réveillé comme un con quand j'ai senti que t'étais plus à côté de moi. Il boude comme un enfant alors que je souris, attendrie. Fous-toi de ma gueule toi. Il pousse mon front avec la paume de sa main, vexé

-tu vois le mal partout, rhô ! Je roule des yeux alors qu'il me fixe. T'es toujours parmi nous ? Je secoue ma main devant son visage

Nabil: ouais ouais. C'est juste que j'avais jamais fait gaffe qu'au soleil, tes yeux ils étaient aussi beaux. Je baisse ma tête tout en mordillant ma lèvre, tandis que je sens mes joues rougir. Genre ton iris, il a le bord extérieur plus foncé que l'intérieur, ça fait un dégradé, c'est trop beau. Je relève ma tête vers lui, le regard amoureux, alors que je détaille moi aussi ses yeux. Les siens prennent une teinte dorée à la lumière, et je trouve ça tout aussi beau. Ça va ? Il me demande tout en effleurant mes épaules du bout des doigts, et je comprends instantanément à quoi est-ce qu'il fait référence

Hier, en début de soirée, Nabil et moi sommes allés nous entraîner dans la salle de sport de l'hôtel. J'avais décidé de faire un entraînement épaules, sauf que c'est un de mes groupes musculaires les plus faibles, et que donc, forcément, les charges que je soulève sont dérisoires. A peine 5kgs aux élévations frontales, et 4kgs aux élévations latérales. De quoi me miner le moral. Et Nabil l'a bien vu, puisque j'ai éclaté en sanglots, en lui disant à quel point je me sentais faible et ridicule

-t'en fais pas, c'était juste un coup de mou... ça m'arrive aussi quand je baisse les charges. Il a un petit sourire amusé sur les lèvres. Et là, c'est qui qui se fout de la gueule de qui ? Hein ? Il lève les mains aux ciel, d'un air coupable

Nabil: bon ok, j'avoue. Du coup, je te propose un petit entraînement ? Je sais que t'aimes pas la séance jambes, mais comme c'est celle où tu soulèves le plus lourd... ça devrait te remonter le moral

-il est 11h Nab. C'est pas l'heure où je suis la plus performante. En plus, j'ai pas apporté mes boosters. Je rajoute d'une voix plus basse. C'est l'un de ces sujets de raillerie préférés du moment, parce qu'il dit que je ressemble à une tox', à m'enfiler ma scoop de poudre de pré workout cul sec, sans eau

[N.O.S] 𝐋𝐄𝐒 𝐋𝐀𝐑𝐌𝐄𝐒 𝐒𝐎𝐍𝐓 𝐁𝐑𝐔̂𝐋𝐀𝐍𝐓𝐄𝐒Où les histoires vivent. Découvrez maintenant