[N.O.S] 𝐋𝐄𝐒 𝐋𝐀𝐑𝐌𝐄𝐒 𝐒𝐎𝐍𝐓 𝐁𝐑𝐔̂𝐋𝐀𝐍𝐓𝐄𝐒

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2 juillet 2013, Evry-Les Aunettes
[NALA PETIJEAN]

Encore dans ma voiture, j'envoie un message à Nabil pour lui signifier que je suis arrivée, et quelques minutes après, je le vois descendre de sa tour, et trottiner jusqu'à moi, un grand sourire sur les lèvres. Ses bras m'encerclent et ses lèvres se posent sur mon front, avant que nous écartions l'un de l'autre et qu'il me regarde de haut en bas, avec un petit sourire de coin

Nabil: alors comme ça, t'as refait une couleur brune ? Il attrape une de mes mèches entre ses doigts. Je me suis en effet vite lassée du blond, et suis revenue à ma couleur naturelle depuis quelques jours déjà

-je l'avais déjà la dernière fois qu'on s'est vus... je pince mes lèvres entre elles

Nabil: j'crois que j'étais plus occupé à te bouffer la bouche. Je pouffe de rire, alors qu'il m'incite à le suivre. J'ai réussi à m'échapper rapidement, mais s'il crame que je suis parti et qu'on met trop de temps...

-ils vont s'imaginer des choses. Je finis sa phrase alors qu'il acquiesce

C'est la première fois que je viens dans cette cité. Parce que depuis leur déménagement aux Aunettes, pour des raisons évidentes de sécurité tant que le procès Dassault n'a pas eu lieu, et à chaque fois qu'on devait se voir avec Nabil, c'était soit au studio du zoo, soit chez moi. Et même si on compte leur ancien appartement aux Tarterêts, je crois que c'est l'une des rares fois où je suis invitée, et donc par conséquent, la bienvenue chez eux, depuis mon retour sur le sol français

Nabil: ok, t'attends là ? J'opine, alors qu'il embrasse rapidement ma joue, une fois que je suis postée dans le couloir de l'entrée. Oh le morpion ! Je serre les lèvres pour ne pas rire. Tu le veux ton cadeau ou pas ?

Yanis: bah ouais. Mon ventre se noue en entendant sa voix qui commence à devenir plus adulte. Et s'il m'avait oublié ? Et mais pourquoi j'ai ça à mettre sur mes yeux ? Sa voix part cette fois-ci dans les aiguës. Tu vas m'tej dans une benne à ordures ou quoi ?

Nabil: oh merde, il a trouvé, mince alors. Il dit sarcastiquement, alors que j'entends des éclats de rire. Putain, mais ils sont combien ? Ok, c'est bon, tu vois rien ? Je devine que le cadet vient de secouer négativement la tête, et j'entends des pas revenir vers moi. Les doigts de Nabil viennent entrelacer les miens, et je me positionne devant le jeune garçon, alors que sur ma gauche, René et Sarah me font de grands sourires. C'est bon, tu peux enlever

Le blondinet à la coupe désastreuse enlève le bandeau qui lui ôtait la vue, et sa bouche s'ouvre en grand en me voyant. Je lâche un petit ricanement de gêne quand je sens que les invités me dévisagent, ne sachant pas qui je suis, alors que Yanis ne cesse de répéter des « mais nan »

-surprise ! J'ouvre mes bras, et il me fonce instantanément dessus. Joyeux anniversaire petit coeur

Yanis: putain mais Nabil il s'est bien fait chier cette année niveau cadeaux. Pour un fois