La Reception 5/8 🍋 ✔️

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Afin de poursuivre la réception et sublimer les papilles de leurs prestigieux invités, la famille Blanchecombe avait orchestré un somptueux banquet

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Afin de poursuivre la réception et sublimer les papilles de leurs prestigieux invités, la famille Blanchecombe avait orchestré un somptueux banquet. La belle salle en marbre blanc, spécialement dédiée à ce gala, surpassait en grandeur celle réservée aux réceptions. Des tables interminables, parées de nappes blanches, de chandeliers et de couverts en or, réunissaient les nobles dans un tourbillon d'allégresse, de rires et de conversations mondaines. Tandis que des effluves enivrants s'échappaient des cuisines, les mélodies entraînantes des musiciens venaient embellir cette ambiance délicieusement plaisante.

Le repas fut lancé par le toast du seigneur Byron en l'honneur de l'été et de son allié venu d'Alhora, partageant sa table royale. Jaya, Vadim et Leftheris participèrent aussi au lever de coupe. Dans une froideur inouïe, les deux frères se faisaient face, se lançant parfois des œillades pleines d'animosité.

Quand allaient-ils cesser de ce crêper le chignon ? pensa Jaya, les lèvres pincées autour de son verre. Ayant connaissance de ce qu'il s'était passé peu avant, cela rajoutait une pointe de malaise chez elle quant à ce repas au point de lui couper l'appétit. Elle était la principale raison de cette tension entre eux... Raison de plus pour garder le regard bas.

Une milice de serveurs élégamment vêtus sortirent des cuisines dans un rythme quasi chorégraphique. Des plats sous cloches vinrent se déposer sous le nez de chaque invité, qui, coordonnés d'une danse millimétrée, exposèrent leurs alléchants trésors. Les mets traditionnels cassandoriens étaient reconnus pour être les plus fins et les plus sains. Byron aimait s'en enorgueillir, plaidant qu'il possédait les meilleures cuisinières de toute la contrée.

Toutes ces saveurs uniques étaient un vrai régal, des bouquets délicats s'immisçaient dans chaque bouche.

De côté, Vadim avait bien vu que sa tendre épouse n'avait qu'à peine touché son repas alors qu'il avait déjà terminé le sien. Un corps travaillé comme il entretenait réclamait beaucoup d'énergie nutritive pour rester en forme. De tels amuses-bouches l'avaient mis en appétit. Mais celui attisant bien davantage sa faim était le décolleté plongeant de Jaya. Ces deux pêches douces et goûteuses qu'il rêvait d'engloutir.

Plus d'une semaine qu'il la convoitait à la folie, n'arrivant parfois plus à se concentrer sur son travail tant cette petite chose aguicheuse occupait ses pensées.

Elle ne le regardait pas, le nez plongé dans son verre de vin qu'elle sirotait avec une délicatesse propre à son palais en plein apprentissage de l'alcool. Elle préférait les raisins frais et croquants que leur jus fermenté dont raffolait Vadim.

Elle portait la Larme de Leolan autour de son cou.

La mâchoire nonchalamment appuyée sur son poing, Vadim capta l'attention de sa porteuse lorsqu'il la saisit entre ses doigts. Il l'observa avec une telle intensité, une telle ardeur qu'elle ne pouvait déterminer s'il s'agissait d'une ruse subtile pour loucher sur son balconnet en toute discrétion. Venant de lui, elle n'aurait pas hésité à parier sur cette hypothèse.

𝐋𝐄 𝐂𝐑𝐈 𝐃𝐄 𝐋'𝐇𝐈𝐕𝐄𝐑Où les histoires vivent. Découvrez maintenant